Le président de Région, Victorin Lurel, salue le moment historique qu’a constitué ce jour l’inscription officielle à Paris, du Gwo ka au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO.
Cette candidature a été présentée avec succès à l’occasion de la 9ème session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, au siège de l’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science et la culture.
L’exécutif régional accueille cette décision avec une grande fierté et tient à souligner l’engagement sans relâche pour cette cause de Félix Cotellon, le président du « Centre Régional des musiques et danses traditionnelles et populaires de Guadeloupe » Rèpriz, dont il est le pilier, de même que l’implication de Mme Fély Kacy-Bambuck, la présidente de la commission Culture de la Région Guadeloupe dans le suivi de ce dossier.
Victorin Lurel précise en outre que c’est le fruit d’un travail de collecte et d’inventaire, mené depuis de longues années par le comité « Lyannaj Pou Gwoka », qui rassemble tous les militants engagés de Guadeloupe, aussi bien des représentants associatifs que des personnalités composées de musiciens, de chercheurs, de chanteurs et de danseurs.
« Gwo ka la sé mizik, sé dansé, sé chanté, mès é labitid an nou » estime le président de Région, mais bien au-delà d’un simple instrument qui invite au chant en « lokans », à la danse et à des performances de « tanbouyés » lors de léwoz, ces espaces d’expression ouverts à tous, il est aussi l’un des marqueurs forts de l’identité guadeloupéenne.
La Guadeloupe a le devoir d’accueillir avec ferveur cette reconnaissance historique de ce pan inestimable de notre patrimoine a encore indiqué le président de région qui s’est dit particulièrement fier et heureux d’être guadeloupéen.
Rappelant son attachement à la création d’un grand ballet du ka en Guadeloupe qui aurait vocation à faire rayonner notre richesse culturelle de par le monde, l’exécutif régional espère que cette inscription du gwo ka sur la liste représentative du patrimoine de l’humanité amplifiera sa diffusion, tout en contribuant au dialogue des peuples dans le respect de la diversité culturelle, à la promotion de la destination Guadeloupe et au développement dans notre archipel d’un tourisme culturel.