Basse-Terre, le 14 février 2011 – Après la rencontre ce lundi des parlementaires, des présidents de collectivités et du président de l’Association des maires de la Guadeloupe avec le chef de l’Etat ce lundi à l’Elysée, le député et président de région, Victorin LUREL, accueille favorablement les avancées proposées par le Président de la République en matière institutionnelle.
Victorin LUREL observe ainsi que, conformément à la première résolution du Congrès, le Président de la République a indiqué que les élus guadeloupéens avaient jusqu’en 2014 pour poursuivre leur réflexion quant à l’avenir institutionnel de la Guadeloupe. « Nous évitons ainsi la poursuite sur cette question d’un emballement politique dont les prémices étaient déjà perceptibles. Nous avons bien le temps de travailler nos propositions institutionnelles, mais surtout nous pouvons consacrer toute notre énergie aux priorités actuelles de la Guadeloupe : l’emploi, le développement économique, la jeunesse », estime le président de la Région Guadeloupe.
Sur la question de l’effectif de la future assemblée commune à la Région et au Département, Victorin LUREL note avec satisfaction que le chef de l’Etat a ouvert la voie à une révision du nombre de sièges prévus dans l’actuelle loi de réforme des collectivités territoriales, en reconnaissant la nécessité de mieux représenter certaines parties du territoire. « Nicolas SARKOZY ne suit visiblement pas les arguments de ceux qui, parmi ses amis politiques, se sont crispés sur cette question en refusant le moindre aménagement de l’effectif d e la future assemblée », remarque Victorin LUREL.
Sur la question du mode de scrutin, sur lequel les analyses juridiques divergent, le député et président de région prend acte du choix du chef de l’Etat de ne pas accepter, dans le cadre de l’actuelle réforme territoriale, la proposition de scrutin mixte faite par les élus guadeloupéens. « Nicolas SARKOZY estime qu’un tel mode de scrutin n’est envisageable que dans le seul cadre d’une réforme institutionnelle spécifique vers une collectivité unique ou vers une assemblée unique. C’est son choix, mais c’est à nous qu’il reviendra de nous déterminer. A à notre rythme », déclare Victorin LUREL.
« Au total, nous obtenons du temps pour travailler et l’assurance que ce n’est ni Paris, ni Fort-de-France, ni Cayenne qui décidera à notre place. Nous pouvons donc continuer selon nos priorités. Ce sont là de vraies satisfactions », conclut Victorin LUREL.