Va – t-elle ouvrir la voie à des négociations salariales dans le public
Le 1er mai a marqué la hausse du Smic et donc le relèvement de l’indice minimum de traitement des agents publics. Une troisième revalorisation en six mois qui constitue le point de départ à l’ouverture de discussions autour d’une augmentation générale.
Après donc une première revalorisation de 2,2 % en octobre 2021 et de 0,9 % en janvier, le minimum de traitement dans la fonction publique est porté à 1 649,48 euros bruts mensuels, pour tenir compte de la hausse du Smic de 2,65 %.
Une progression qui permet d’éviter que le traitement de certains agents ne passe au-dessous du niveau du salaire minimum. Ainsi, la rémunération de certains agents de catégorie C va augmenter d’environ 34 euros nets.
Ce minimum de traitement, qui correspond désormais à l’indice majoré 352 était auparavant de 1607,31 euros et correspondait à l’indice majoré 343. Cette nouvelle hausse représente donc 9 points d’indice majoré. C’est dans ce contexte que le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques précise que pour aligner la rémunération au niveau du Smic, des points d’indice supplémentaires sont attribués aux agents de catégorie C en début de grille.
Une mesure, qui concerne près de 700 000 agents et qui est à dissocier de l’indemnité différentielle qui s’applique depuis le 1er mai 2022.
Mais quid pour la fonction publique avec un programme “macronien” axé sur la rémunération ?