Hier soir s’est tenue à Trois-Rivières,
En seconde convocation, une réunion du conseil municipal.
L’occasion pour les élus de débattre des orientations budgétaires 2019, de l’attribution de subventions aux associations et de l’emplacement de la future station de refoulement.
Cette séance fut pour le moins animée, suite aux récentes déclarations du maire Jean-Louis Francisque réagissant à l’absence de quorum suite à la première convocation, en dénonçant publiquement des manœuvres visant à le déstabiliser.
Hélène Vainqueur Christophe, toujours conseillère municipale, a dû rappeler à celui qu’elle avait propulsé à la tête de la mairie, voilà bientôt deux ans, la droiture qui est la sienne et l’éthique nécessaire à l’exercice des mandats confiés par la population, l’invitant fermement à se ressaisir et à sortir des sombres polémiques politiciennes qui ne grandissent personne.
Si la minorité conduite par Jimmy Fausta s’est montrée plutôt discrète, les divergences au sein de la majorité municipale se sont étalées face à une population curieuse qui s’est rendue aux abords de la salle des délibérations de la mairie.
Les membres de majorité municipale reprochent notamment au maire au place l’arrêt des chantiers et des actions engagées depuis le début de la mandature en 2014, un changement de cap opéré sans concertation et vécu comme une trahison à des engagements moraux pris lors de son investiture.
C’est dans ce contexte que 17 membres du conseil municipal, qui en compte 29, n’ont pas souhaité prendre part au vote portant sur les orientations budgétaires.
S’en suivent les mots forts prononcés par le premier adjoint au maire Claude Magloire appelant Jean Louis Francisque à œuvrer dans un sens commun et collectif pour l’amélioration du cadre de vie à Trois-Rivières et à sortir des postures politiques clivantes.
Le mot de la fin revenait au maire, qui au terme d’une longue rétrospective exhortait ses collègues de la majorité à la démission collective.
Une ambiance singulière à Trois-Rivières.