Les syndicats « devraient » en principe défendre les intérêts communs d’un groupement de personnes (salariés, chômeurs, retraités…). Ils permettraient de conserver un dialogue social entre employeurs et employés et de faire valoir des revendications. Mais quid quand ils sont divisés s’agissant sur les méthodes, stratégies, et opportunités de luttes ? Ou concurrents lors des élections interprofessionnelles de représentativité. Ou noyautés( dit – on) par un parti politique. Qu’en est – il des rivalités intestines entre les durs et moins radicaux ? Ou tout simplement débordés par des syndicats ne s’interdisant pas de s’investir dans le champ du politique, faisant dit – on de la surenchère et san manman ? « Plus radicaux pour dékalbandé dit – on, le néolibéralisme et le capitalisme. D’autres disent « irresponsables » car tirant leur légitimité de militants en marge taxés même d’anarchosyndicalistes ? Et déjà par Lénine !
Qu’est-ce qu’un syndicat ?
Les syndicats devraient défendre les droits et intérêts économiques et professionnels, tant collectifs qu’individuels, des salariés pour l’essentiel. Les syndicats professionnels, souvent organisés par branches d’activité ou par régions, sont regroupés en fédérations en Unions au plan national. Ils se composent d’un secrétaire général, de responsables syndicaux et de délégués. Les revendications portent souvent sur les conditions de travail, les rémunérations ou les protections sociales. Les syndicats sont en principe et devraient être davantage, consultés par le gouvernement lors des réformes sociales. Pour rappel la loi Larcher de 2007 stipule que toute modification du code du travail doit se faire après consultation des syndicats.
Qui finance les syndicats ? Pour qui « roulent » les syndicats ?
Les syndicats sont financés par les cotisations des adhérents mais aussi par certaines taxes comme la contribution patronale au financement des organisations syndicales. Horresco referens, car d’autres disent »aussi » par des financement « occultes ». Ains donc, pour une question d’éthique et souvent de défiance, comme pour les partis politiques, la loi impose une publicité des comptes des syndicats. A noter que ces documents doivent être certifiés par un commissaire aux comptes.
Syndicats historiques et nouveaux syndicats !
Il existe de nombreux syndicats en France. Dont huit principales organisations syndicales, mais les plus représentatives sont : la CGT (Confédération générale des travailleurs), la CFDT (Confédération française démocratique du travail), FO (Force ouvrière), la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres) et la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens). Ces cinq confédérations sont historiques et depuis plus de 40 ans, elles sont reconnues représentatives au niveau national et interprofessionnel. Lors d’accords professionnels collectifs, elles ont un poids différencié . A noter que tous les quatre ans, l’audience est réévaluée. Concernant les trois autres syndicats : l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes), la FSU (Fédération syndicale unitaire) et l’Union syndicale solidaire, ils sont plus récents. Et ne jouissent pas encore d’un poids officiellement reconnu. Mais quid de leur radicalité sur le terrain ? pour ne citer que Union syndicale Solidaires (Sud).
A noter que ces syndicats sont présents dans tous les secteurs d’activité. Mais il existe également des syndicats qui représentent des catégories particulières. Ainsi, le patronat est représenté par le Medef, c’est-à-dire le mouvement des entreprises de France et les cadres par la confédération française de l’encadrement ou confédération générale des cadres (CFE-CGC).Parmi les syndicats représentant une catégorie particulière citons par exemple l’union nationale des étudiants de France (Unef), la confédération des syndicats médicaux français(CSFM) ou encore le syndicat national des journalistes (SNJ). Non l’UJMG ( l’Union des Journalistes et des Médias de la Guadeloupe) n’est pas un syndicat, ni de journalistes , ni de Médias. Mais une Union affiliée à l’UPF ( Union de la Presse Francophone), soucieuse des droits et des devoirs de la profession , surtout en matière d’éthique. La liberté va en effet de pair avec la responsabilité pour son président, votre serviteur et membre au comité international de l’UPF de la section Guadeloupe .
Baisse du syndicalisme ?
A NOTER que le taux de syndicalisation n’aurait cessé de baisser depuis l’après-guerre, ne représentant que 8% des salariés environ. Pour relancer le syndicalisme en France, la réforme du travail souhaite généraliser le système du chèque syndical déjà en vigueur dans certaines entreprises dont Axa..
A NOTER que la grève prévue le 19 janvier contre la réforme des retraites a mobilisé les secteurs des transports, de l’énergie, de la santé, de l’éducation ou encore de la distribution. Les syndicats comme la gouvernement « joue » gros ! Mais quid des dommages collatéraux pour l’économie et le citoyen dont les plus vulnérables ki ka kryé anmwé ? Selon un récent sondage, pour 60% des Français, les syndicats sont davantage un élément de blocage que de dialogue. Les personnes âgées( devenues dit – on réactionnaires, et peureux, car « apaisées », souvent pris en otage( Coupures de courants et autres blocages pavloviens) , réprouvent majoritairement les syndicats de salariés.
Wait and see !
DURIZOT JOCELYN (Doyen des rédacteurs en chefs de la Guadeloupe)