Le décret n° 2013-1314 du 27 décembre 2013 prévoit que les prix des produits pétroliers et du gaz sont révisés chaque mois en fonction de l’évolution des cours et de la parité monétaire euro/dollar constatées lors du mois précédent.
En septembre 2014, le marché a évolué de la manière suivante :
1 – Baisse de la moyenne des cotations du pétrole brut (Brent) de -3,5 %
Le prix moyen du baril de Brent a baissé, passant de 101,81 $1 en août à 98,28 $1 en septembre 2014. Cette tendance s’explique par une hausse rapide de la production de brut aux États-Unis.
2 – Hausse de la moyenne des cotations du super de +1 %
Cette légère hausse résulte principalement de la croissance des pays émergents (Chine, Inde, Brésil) qui induit un accroissement de la demande des consommateurs en voitures et en essence.
3 – Baisse de la moyenne des cotations du gazole de -3,1 %
Cette tendance s’explique par la très faible croissance attendue pour la demande pétrolière mondiale en 2014 (~400 kbd), qui a un impact significatif sur la demande en gasoil.
4 – Hausse de la moyenne des cotations du butane de +3,1 % et du propane de +5,2 %
Ces hausses s’expliquent par l’interruption prévisible des exportations russes de gaz via l’Ukraine.
Pour mémoire, la Sara vend un mélange de 85% de butane et 15% de propane.
L’euro baisse de 2,9 % face au dollar : le cours moyen de l’euro par rapport au dollar est passé de 1,336 en août à 1,297 en septembre.
Par conséquent, à compter du 1er octobre 2014 à zéro heure :
1°/ Pour les carburants routiers, les prix maxima sont fixés comme suit :
– Super sans plomb : 1,56 €/l soit + 2cts/l par rapport à septembre 2014 (1,54 €/l)
– Gazole route : 1,35 €/l soit – 2 cts/l par rapport à septembre 2014 (1,37€/l)
2°/ Pour la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg, le prix maximum est fixé à 21,27 € au lieu de 20,87 € en septembre, soit une hausse de 0,40 €.
** A titre de comparaison, en France métropolitaine, le prix moyen constaté est de 1,49 €/l pour le super sans plomb et de 1,29 €/l pour le gazole.
Il faut également noter qu’en France métropolitaine, où les prix des carburants sont libres, la plupart des stations-services n’emploient pas de pompistes et que les grandes surfaces de distribution alimentaire font du carburant un produit d’appel, vendu pratiquement sans marge.
A l’inverse, les stations de Guadeloupe emploient plus d’un millier de salariés, participant ainsi à un équilibre social qu’il convient de préserver. L’observatoire des prix, des marges et des revenus a été informé de ces évolutions.