La Cie BILAKORO a présenté samedi soir à l’Artchipel REQUIEM, une chorégraphie de Soa Le Clech, interprétée par 7 danseurs, 4 hommes et 3 femmes. Soa Le Clech met en mouvement le concept de négritude d’Aimé Césaire devant un écran géant où passe un film de la nature, végétale et animale, du monde primitif et des racines.
Aimé Césaire rappelle que de nouvelles racines poussent autour de celles du pays natal. C’est ce message d’universalité par le métissage des cultures que Soa Le Clech veut délivrer et elle y réussit.
Le spectacle se fait donc sur une bande-son qui mêle harmonieusement la musique classique, les sons de la nature et la techno.
La danse elle-même, un ballet urban etnik fait appel aux techniques classiques, africaines et au hip hop.
REQUIEM fait partie d’une trilogie. « Babylone ou les portes de la liberté » a été joué à l’Archipel en 2007. On espère que Soa Le Clech pourra revenir à l’Archipel mettre en scène « Négritude ».
Bravo à Soa et bravo aux 7 interprètes.