Les citoyens ont le droit de connaître l’usage qui est fait et qu’on fera de leur argent.
Sé pa épi vinèg ou ka pwan mouch !
Pour rappel, l’évaluation des politiques publique (EPP) est l’activité qui consiste, pour une institution publique, à mesurer les effets d’une politique menée afin d’éclairer la décision. Fruit d’un développement tardif en France, l’EPP est appelée à jouer un rôle croissant dans un contexte de ration
À l’heure donc des abus de fake news et de la post-vérité, l’évaluation étaye le débat démocratique et concourt à la crédibilité des acteurs publics.
Elle “interroge l’efficacité et l’efficience de la dépense publique”, en donnant “des repères concrets pour une meilleure utilisation des deniers publics” et “peut, dans ses formes les plus innovantes”, associant les citoyens au processus, représenter une voie originale de renouvellement du pacte social et une garantie d’indépendance et de rigueur.
La Société française de l’évaluation a eu raison d’ appeler les candidats à l’Élysée à actionner le levier de l’évaluation des politiques publiques.
Si l’évaluation des politiques publiques ( une affaire complexe) n’est clairement pas la priorité des Hexagonaux, et encore moins des Guadeloupéens , la place que lui réservent les candidats à la présidentielle, mais aussi nos élus, en dit néanmoins long sur leur manière de concevoir l’action publique et son amélioration. Mais force est de constater que le sujet n’ a pas été au cœur des projets des « présidentiables ».
A NOTER , surtout à l’heure des fake news et d’une police de la pensée que la Société française de l’évaluation dans une lettre ouverte”, aux candidats à l’élection. a d’ailleurs interpellé les candidats à ce sujet, le 21 mars. Parce qu’elle constitue effectivement un levier puissant et objectif pour la qualité de l’action publique et de vitalité démocratique.