Une migration humaine est un déplacement du lieu de vie d’individus. Un grand nombre de ces mouvements sont pris pour des besoins personnels, mais parfois, ils sont le résultat de l’environnement social ou politique qui empêche la permanence d’une personne dans un pays.(D.J)
Des personnalités d’horizons divers, dont l’ex-Défenseur des droits Jacques Toubon, et de tous milieux – intellectuels, universitaires, scientifiques, culturels (Chamoiseau) artistiques, syndicaux, religieux, associatifs, mutualistes, politiques, etc…, appellent à marcher le dimanche 21 janvier, dans toute la France, pour demander au Président de la République de ne pas promulguer la loi immigration.
Cet appel « hexagonal » viserait à rassembler toutes celles et ceux qui, dans leur grande diversité, considèrent que la loi immigration constitue un danger pour la République, aux antipodes des principes de solidarité, de liberté, d’égalité et de fraternité.
Cette marche pour la Liberté, l’Égalité, la Fraternité, entend dénoncer les marchands de haine et les mécaniques de division sans fin de notre société. Cette pluralité inédite des signataires de l’appel, vise donc à faire primer l’essentiel : le rassemblement et la solidarité.
L’appel des 201 a été publié conjointement par L’Humanité et Médiapart, et repris entre autres, par des réseaux sociaux et ceux du fè’y touné !
« Cette loi pour les signataires, a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de « préférence nationale ». Elle torpille les piliers porteurs de notre pacte républicain, hérité du Conseil National de la Résistance.
Elle s’attaque ainsi au droit du sol, autant qu’aux droits fondamentaux proclamés par la Constitution : au travail, à l’éducation, au logement, à la santé… Ce faisant, tous et toutes, Français autant qu’étrangers, nous nous trouvons menacés.
Victor Hugo écrivait : « Étouffez toutes les haines, éloignez tous les ressentiments, soyez unis, vous serez invincibles.»
Mais quid de la migration, et surtout clandestine, chez nous, en Guadeloupe ? Et sans l’avis et participation de nos élus ?
Et ce d’autant que l’administration d’État ne cesse de bétizé avec cette difficulté d’assumer ses responsabilités (chlordécone, eau, chômage, violence, mal-développement). Quid de la réflexion portant sur notre réalité : démographique, générationnelle, économique, sécuritaire, culturelle et exigence de domicilier l’emploi et la formation surtout qualifiés, chez nous ?
Quid de cette menace bien réelle du communautarisme et de ses relents bien visibles ?
Et même instrumentalisés, quand chacun entend communier dans un épiderme, une culture, un pays ou continent d’origine. Et non dans la Gwadloup d’abord ! Comme le général de Gaulle nous ne cesserons jamais de le dire. « Le nationalisme c’est la guerre, la haine des autres, le patriotisme c’est l’amour de son pays, de sa patrie ».
C’est là tout le défi du vivre ensemble. Et de la capacité d’un pays d’accueil à fédérer, mais sur ses valeurs essentielles (non négociables pour notre archipel) . Pour faire peuple avec une diversité perçue comme une richesse.
Chez nous pour rappel s’il y a eu des migrations forcées ( esclavage), il y a eu aussi des migration pour des raisons essentiellement économique.
Des migrations volontaire avec un contrat de travail pour remplacer le travail servile. Notre pays recevant des travailleurs sous contrat (car tenaillés par la misère ) venant d’Europe, des caraïbes, des indes, d’Asie de l’est, d’Afrique…
L’immigration oui , c’est une affaire de curseur comme le répète si souvent RJC . Reste à savoir pour chaque pays , les vraies , bénéfiques et (in) avouables motivations !
DURIZOT JOCELYN