Fake- Délation- Règlements de compte- Irresponsabilité !
La règle est pourtant bien connue et ce, sur tout le territoire de la République, outremers compris ! Les agents publics sont tenus à une obligation de réserve qui leur impose de faire preuve de modération dans l’expression de leurs opinions et pourquoi pas d’exactitudes.
C’est là d’ailleurs un principe dégagé par la jurisprudence et dont le champ d’application est particulièrement large.
Mais quid des réseaux sociaux délibérément, des fannkyou, de la malveillance et du populisme. Et surtout de leur utilisation par les agents publics et même par des politiciens et des syndicats. Tous concernés et même garants, de nos lois et leur usage ! ?
Nous sommes certes dans une société de la transparence dite préventive. Avec des lanceurs d’alerte, souvent de la nuisance. Mais que peuvent dire ces derniers ? À quels risques s’exposent-ils ?
Le cadre régissant leur prise de parole doit-il être revu ? Un débat citoyen s’impose.
Fausses nouvelles mais surtout immédiateté pour privilégier une justice de l’opinion et supplanter les tribunaux de la république. Quid de la présomption d’innocence et le droit à préparer sa défense ?
Certes les réseaux sociaux « citoyens » peuvent contribuer à redéfinir les codes de la communication institutionnelle et politique. Reste à savoir et l’urgence commande, comment expliquer, informer et mener un travail de pédagogie face aux tweets viraux et au bad buzz ?