Le patriotisme n’est pas le patrie-autisme.
Les peuples, quand ils n’ont pas les dirigeants qu’ils souhaitent, ont-ils ceux qu’ils méritent ?
La crise du politique, ce désaveux par l’abstention et cet appel constant à la défiance et à la désobéissance, claironne le fracas de toute espérance.
Face au réveil des passions identitaires et une patrie de tribus.
Face aux entorses à la laïcité, face aux projets de discrimination positive, face au fichage et exclusion des citoyens n’ayant ni la bonne origine , religion, et sexe. Face au danger d’un matraquage médiatique et des réseaux (de) sociaux sans souffler, sans une nécessaire éthique des diffuseurs, triomphe une doxa de l’opinion et de l’émotion. Et de la désinformation. Des protestations s’élèvent, certes, mais sans toujours se faire entendre.
La crise et pas uniquement en Europe, dans l’Hexagone est surtout morale, prémices de la guerre de tous contre tous ! Elle accélère la dépolitisation d’une opinion désorientée et dékalbandé au bénéfice des extrêmes et de la médiocratie. Des populistes et opportunistes. Du moi d’abord !
Nous sommes passés de la société de défiance à la société d’indifférence, du sommet à la base, un agrégat inconstitué de ” moi ” désunis. » Avec un diagnostic des illusions de la « rupture ».
Il n’y a pas que le formatage du système .Insurgeons – nous, contre une société résignée, une société du fait accompli où les élites s’engraissent sur le peuple, les crétinisent , les infantilisent, et les assèchent. Ne leur sevrant pas de tout esprit critique, toute capacité d’indignation, toute volonté de se rebeller contre les dérives inacceptables. En mettant sous l’éteignoir les grands principes humanistes et républicains. Et du Guadeloupe d’abord. Une société riche de sa diversité.
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