Quand l’Etat est fort il nous écrase, quand il est faible, il nous fragilise.
Si la démocratie c’est la liberté- que pour la covid, l‘abstention, l’insécurité, (…) – cette liberté ne saurait être permissive au risque de porter atteinte à celle de l’autre et au bien commun.
Mais c’est quoi la démocratie quand elle peut être libérale, populaire, islamique où celle du nombre, voire celle de la foule et de la rue ?
La démocratie s’entend comme le type d’organisation sociale où les dirigeants sont choisis par le peuple sans aucune distinction de race, de sexe, de naissance, de classe, de richesse ou de compétence. Sa finalité, c’est de garantir les libertés fondamentales tant collectives qu’individuelles. Si elle n’est pas le meilleur des systèmes, elle reste le système du plus stable politiquement, car elle tire sa force de l’expression générale. Parce qu’elle se distingue d’un pouvoir totalitaire sa faiblesse pour certains tient aux libertés. Car acceptées par les uns, contestées par les autres. Et aux promesses d’un programme électoral, souvent clientéliste et populiste. D’où cette défiance, la crise du politique et la montée de l’abstention.
On revient ici à la notion de la nécessaire vertu dans l’exercice de tous pouvoirs, d’où les convulsions et les crises trop récurrentes même au sein de vieilles démocraties. Et ce d’autant que l’on voudrait que le pouvoir soit davantage, participatif et domicilié au plus près des citoyens. D’où cette nécessité de parfaire cette décentralisation inachevée qui devrait mieux prendre en compte les particularismes et aspirations des territoires.
Depuis quelques années, confronté à des incertitudes de toutes natures, on constate que de plus en plus le vivre ensemble, pose le problème. Et interroge sur la démocratie capacitaire qui renvoie aux compétences des élus et des citoyens. S’agissant surtout de savoir comment agir, entrer en relation, pour faire peuple. Et trouver un dénominateur concerté dans une intelligence collaborative et intergénérationnelle du bien commun.
Il y a là manifestement des écueils. Comment concilier la liberté collective et individuelle, et sa déviante communautariste accentuée par le fait migratoire. Il faut revenir au Guadeloupe d’abord. Au droit de l’homme et la liberté d’expression.
En France, depuis la déclaration des grands principes de 1789, les droits de l’homme connaissent une double garantie et donc de protection. La première est fondée avant tout sur la publication de la loi en tant qu’expression de la volonté générale. La seconde tient à l’application de la loi. A l’analyse, le droit sans la loi et son application, n’a qu’une valeur symbolique.
DURIZOT JOCELYN.