Le jeudi 16 janvier, c’est à la Maison de la Presse sise au jardin botanique à Basse – Terre, que le président de l’UJMG (62 membres de tous les supports médiatiques) a reçu une délégation du CSA, en mission dans les Antilles Guyane.
Cette délégation composée de Nicolas Curien et Hervé Godechot membres , Alix CORNELIS directeur adjoint du secrétaire général aux territoires, Renault CASES chargée de mission radio et Boris ODRY secrétaire général du comité territorial de l’audiovisuel d’Antilles Guyane voulait et de visus, échanger sur les problématiques des radios et télévisions locales avec le président de l’UJMG, en présence d’une forte délégation guadeloupéenne des radios associatives, représentée en autre par Ruddy Cornelie ( Délégué régional Antilles Guyane du Syndicat national des radios libres (SNRL) ) le président des radios libres et des responsables d’autres radios associatives.
Une radio associative est une station de radio à but non lucratif, régie par la loi de 1901. Leur statut est fixé en France par la loi sur la liberté de communication, dite loi Léotard, qui leur permet l’attribution d’une part significative des fréquences et un financement public : le FSER. Elles disposent en France de puissantes organisations professionnelles, le Syndicat national des radios libres (SNRL), la Confédération Nationale des Radios Associatives [archive] (CNRA) et d’une fédération mondiale, l’Association mondiale des radiodiffuseurs communautaires (AMARC). En 1984 et en 1986, des modifications législatives permettent aux radios libres d’abandonner le statut associatif, autorisent le financement publicitaire et la création de réseaux, entraînant la majeure partie des nouvelles radios dans une compétition économique et vers la concentration. Un nouveau secteur de radiodiffusion commerciale puissant en résulte qui s’organise autour de quelques groupes radiophoniques
Au préalable des échanges, le président Jocelyn DURIZOT, s’est attaché à faire visiter les locaux de la maison de la presse (bibliothèque, salle de travail, car régie, salles techniques et bureaux de nos médias respectifs). Et décliner les missions de l’UJMG envers les professionnels, les scolaires, universitaire et grand public. Par la suite il devait insister sur les potentialités et la volonté de l’Union, d’œuvrer pour une presse de qualité, d’ouverture, mais aussi de la proximité, indispensables pour faire remonter les attentes. Il s’est montré surtout satisfait de la volonté du CSA de les accompagner dans une mission de plus en plus rude avec les révolutions des techniques de diffusion. Jocelyn DURIZOT a beaucoup insisté sur leur solitude en matière d’accompagnement financier et de formation. Et davantage encore pour les radios et télévisions associatives de cette exigence de gagner en compétence, mais aussi de relever le défi de l’éthique. C’est l’urgence, au moment où, la communication devait se défaire des pièges des fakes news. La liberté de la communication est d’abord une affaire de responsabilité.
Il s’est félicité de la création d’une nouvelle instance de régulation, le CSA, avec la volonté de construire dans l’archipel France, un paysage radiophonique équilibré et diversifié. Et que la loi soit venue épauler et légitimer cette démarche. En précisant que le Conseil supérieur de l’audiovisuel veille, sur l’ensemble du territoire. Et à ce qu’une part suffisante des ressources en fréquences soit attribuée aux services édités par une association et accomplissant une mission de communication sociale de proximité.
En prenant le pot de l’amitié, nous ne manquerons pas, a déclaré le président DURIZOT aux membres du CSA faisant l’éloge de la Maison de la Presse, que cette visite ne soit qu’un au revoir. Et ce d’autant qu’on a tellement à se dire.