Le journalisme est un vaccin contre la désinformation.

L’ONU met en garde contre les menaces qui pèsent sur la liberté des professionnels des médias. Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993.Dans trop de pays des journalistes, des rédacteurs en chef et des éditeurs sont harcelés, attaqués, détenus ou même tués.  A la faveur de cette date,  L’Union  des Journalistes des Médias de la Guadeloupe (UJMG)  membre de l’Union internationale de la Presse francophone (UPF) s’associe et encourage  toutes les  initiatives en faveur de la liberté de la presse mais également pour  évaluer l’état de la liberté de la presse, chez nous, dans la caraïbe,  et  à travers le monde.

 

Nous publions un extrait du message de Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, 3 mai 2022. « Les avancées technologiques doivent s’appuyer sur
le respect de la liberté, de la confidentialité et de la sécurité des journalistes

 Extraits du message de Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO

« Que ce soit dans le contexte de la COVID-19 ou durant les guerres et les conflits, les informations fiables sont plus que nécessaires : elles sont vitales. Les journalistes jouent un rôle fondamental en nous fournissant ces informations. Ils les analysent, les vérifient et les diffusent, permettant ainsi aux individus de prendre des décisions éclairées.
 
Cela doit cesser

Le journalisme constitue donc un bien commun que nous devons défendre et soutenir en tant que tel…Comme le montre notre plus récent rapport sur les Tendances mondiales en matière de liberté d’expression et de par exemple la rétention de données, les logiciels espions et la surveillance numérique, les manifestations de haine à l’encontre des journalistes ont grimpé en flèche, notamment envers les femmes journalistes. Il ressort de nos recherches que plus de 70 % des femmes reporters interrogées ont été victimes de violence en ligne. Et comme ces technologies font rarement l’objet de réglementations transparentes ou d’une obligation de rendre des comptes, les auteurs de ces violences agissent en toute impunité, en ne laissant souvent aucune trace. Cela doit cesser.

L’information bien commun à l’ère du développement des médias

Les avancées technologiques doivent s’appuyer sur le respect de la liberté, de la confidentialité et de la sécurité des journalistes.

L’UNESCO s’emploie résolument à atteindre ces objectifs. Pour faire face à ces nouveaux défis, l’Organisation a soutenu l’adoption de la nouvelle Déclaration de Windhoek sur l’information comme bien commun à l’ère du développement des médias, plus de cinq personnes sur six dans le monde vivent dans un pays où la liberté de la presse a reculé au cours des cinq dernières années. Durant la même période, près de 400 journalistes ont été tués, simplement pour avoir fait leur travail. Les technologies numériques révolutionnent encore plus ce paysage. Elles ont permis des échanges d’information sans précédent, favorisant ainsi un journalisme sans frontières. Désormais, nous pouvons voir, à tout moment, ce qui se passe aux quatre coins du monde. Ces possibilités s’accompagnent cependant de nouveaux défis….

L’ère du numérique, l’ ère des risques

L’ère du numérique amplifie également le risque, pour les professionnels des médias et leurs sources, d’être pris pour cible, harcelés et attaqués par divers moyens numérique
Depuis, l’UNESCO travaille à la mise en œuvre de la Déclaration en favorisant de nouveaux principes de transparence pour les plates-formes en ligne
, en menant des recherches sur les modèles économiques durables pour les médias, et en mettant davantage l’accent sur l’éducation aux médias et à l’information dans les systèmes éducatifs. Toutefois, il nous incombe à tous d’en faire plus pour gérer les risques et saisir les possibilités qu’offre l’ère du numérique.

En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, Audrey Azoulay a invité  les États membres, les entreprises technologiques et la communauté des médias, ainsi que le reste de la société civile, à unir leurs forces pour établir une nouvelle configuration numérique qui protégerait à la fois le journalisme et les journalistes. ».

DURIZOT JOCELYN( Président  de l’UJMG , Président de la section Guadeloupe à l’UPF)

 

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