Le Prince, le Parlement et Vous !
Les « princes » dans quelques palais, qu’ils s’y trouvent, deviennent plus grands, sans doute, lorsqu’ils surmontent tous les obstacles qui s’opposaient à leur élévation .C’est pourquoi plusieurs analystes ont pensé qu’un prince sage, se doit, s’il le peut, entretenir avec adresse quelque inimitié, pour qu’en la surmontant il accroisse sa propre grandeur.
Pourquoi les hommes aiment à changer de maître ?
A cette terrible question et certainement suspecte pour d’autres, j’avoue que j’ai relu Machiavel. C’est que pour l’ auteur du Prince , le livre de chevet de tout homme de pouvoir et de ceux qui « avertis » s’y s’intéressent : Les hommes aimeraient à changer de maître dans l’espoir d’améliorer leur sort.
Cette espérance me semble t- il est entendable. Et ce, quelle que soit la couleur du régime en place. Il est vrai ( grèves, destitution, censure…fakes) que certaines appétits de « l’anticipation », font surgir des stratégies « machiavéliques » et même contre – nature.
Et souvent abracadabresque »contre des gouvernements jugés inefficaces car perçus comme illégitimes. Car non majoritaire dans l’Assemblée.
Mais il arrive qu’ensuite comme de nombreux cas dans l’histoire en attestent que ceux qui promettent le meilleurs des mondes, se sont trompés et qu’ils n’ont fait qu’empirer les insuffisances. D’où l’expression ne datant pas d’aujourd’hui ( en matière de désillusion) « aller de Charybde en Scylla » qui signifie que l’on va de mal en pis, qu’on passe d’une situation qui nous mettait déjà en mauvaise posture à une autre, bien pire encore. Est – ce à dire plis ou chiré, plis chyen chir’w !
Mais les actions d’un prince nouveau quel que soit son palais ( Elysée, Conseil départemental ou régional et municipalités…) seront plus examinées que celles d’un prince ancien. Car quand elles doivent être perçues comme plus efficaces et pour gagner bien plus de cœurs, le prince nouveau se doit faire mieux que ceux qui ont « failli ». Et les peuples, rassurés, s’en souviendront pour déposer leur bulletin de vote dans l’urne !Car les hommes sont bien plus touchés du présent que du passé. Et ce d’autant quand leur situation actuelle les satisfait. Ils s’en jouissent ! Et ils sont même très disposés à maintenir et à défendre le prince « nouveau » . Pas de nom !
Le prince aura donc une double gloire, celle d’avoir fondé une espérance nouvelle, d’avoir orné, consolidé nos institutions par de bonnes lois, de bonnes morales. Et sera beaucoup plus aimé et même chez nous, en Gwada, s’il arrive à compenser les terribles torts et manquements de l’Etat régalien à notre endroit.
DES OPPOSANTS
Ils sont le garant de notre démocratie. Mais quelques soient le prince( actuel ou nouveau) la position de ce prince est telle que, d’une part, il a pour ennemis tous ceux dont il a blessé les intérêts en s’emparant du pouvoir.
Et là, c’est pour Machiavel une constante, car vérifiée à travers l’histoire. Les princes, et particulièrement les princes nouveaux, savent que les hommes qui, au moment de l’établissement de leur puissance, leur avaient paru suspects, leur étaient plus fidèles par la suite et plus utiles que ceux qui d’abord s’étaient montrés dévoués.
Le désir d’acquérir ou de servir, est sans doute une chose ordinaire et naturelle; et quiconque s’y livre, quand il en a les moyens, en est plutôt loué que blâmé. Mais en former le dessein sans pouvoir l’exécuter, c’est encourir le blâme et commettre une erreur.
De ceux qui sont devenus des princes par nécessité ou scélératesse !
MACHIAVEL comme pour d’autres y voit deux moyens . Soit de s’élever au pouvoir par la scélératesse et les forfaits, ou d’y être porté par la faveur de ses concitoyens.
Mais quid de ceux , ces puissants qu’on voudrait absoudre en piétinant l’impérium de la justice et de la morale .Défendent – ils davantage leur parti , leur élection, que leurs mandants ? Ou leurs arrières !
Véritablement on ne peut pas dire qu’il y ait de la valeur à nuire à ses concitoyens, à trahir ses amis, ses convictions, à être sans foi, sans pitié, sans religion: on peut, par de tels moyens, acquérir du pouvoir, des influences, des favè. Mais non de la gloire
Faut – il tout dire !
Pour ma bourse , la nation, mon pays et la jeunesse , ces temps paniques m’y obligent. Et il y va donc de soi, que toutes ressemblances avec des faits, événements passées ou actuels relèveraient de l’imagination fiévreuse du lecteur.
Lorsque les hommes reçoivent quelque bien de la part de celui dont ils n’attendaient que du mal, ils en sont beaucoup plus reconnaissants ». Du reste, le prince a plusieurs moyens de gagner l’affection du peuple; mais, comme ces moyens varient suivant les circonstance , la sagesse commanderait qu’il est d’une absolue nécessité qu’un prince possède la confiance , le respect de son peuple, et que, s’il ne l’a pas. TANSYON.
Bien des gens , de militants, d’experts et même votre serviteur , ont imaginé des Républiques comme le bien vivre ensemble, telles qu’on n’en a jamais vues ni connues. Mais chers lecteurs, à quoi servent ces imaginations, quand , il y a si loin de la manière dont on vit à celle dont on devrait vivre !
Mais quoique ces princes nous promettent ou qu’ils fassent, on ne rasera demain jamais gratis. Le travail, les savoirs, nos détermination, notre dignité non marchandable, seront les clés de la liberté.
C’est dire, que nous exigeons qu’un prince qui veut se maintenir, qu’il ait un langage de vérité, et qu’il apprenne à ne pas être vu, toujours comme surtout providentiel. Même s’il s’échine à vouloir toujours s’attaquer à l’impossible. Et plus lucidement à le faire reculer.
Et qu’on ne m’objecte point le commun proverbe: Que les peuples ( pas tous) se fondent sur la boue( l’ampleur du vote RN chez nous) . Ou que les promesses des politiques n’engagent que ceux qui les écoutent.
Et pour Machiavel et pour votre serviteur, car jakata, , les gouvernements bien réglés et les princes sages doivent prendre toujours très grand soin de satisfaire le peuple. Car il est versatile et de terribles et irréductibles colères. Pour le meilleur comme pour le pire, mais c’est souvent , dans le pire( comme le scribe) qu’il est le meilleur.