Dans l’Église catholique de rite occidental, la Toussaint est fêtée le 1er novembre. La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre. Elle précède d’un jour la Commémoration de tous les fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre.
La célébration de la fête chrétienne de la Toussaint au 1er novembre est apparue en Occident au VIIIe siècle, peut-être lorsque le pape Grégoire III a dédié à tous les saints une chapelle de la basilique Saint-Pierre de Rome.
La Toussaint en Guadeloupe
La Toussaint en Guadeloupe, cet hommage à nos défunts, est un évènement incontournable de nos mès é labitid. Mais la mort n’attend pas la fête de la Toussaint, pour nous rappeler à son bon souvenir. Doit – on s’en prendre à Google de n’avoir pu (jusqu’ici) tenir sa promesse de vaincre la mort. Pour l’heure, le plus souvent, c’est le crématorium ou ensevelissant au cimetière des cadavres.
Mais la Toussaint en Guadeloupe, c’est le moment de rendre hommage à nos défunts et prier pour eux. C’est aussi souvent l’occasion d’évoquer des souvenirs ou des anecdotes sur la personne lors de son vivant, évoquer la mémoire de ces proches disparus.
L’esprit de la Toussaint, anime les vivants d’une tristesse et d’une peine réactivée, ce jour. Elle permet de réouvrir cette morsure de l’absence tous les ans. Il arrive parfois que certains proches du défunt portent témoignage des présences inexpliquées, apparitions, songes et même longtemps après le décès, mais sans pour autant qu’il leur donner le numéro gagnant de la grande et super loterie. Et pourtant j’ai imploré mes aïeux. Et davantage ceux qui me témoignaient une grande affection. Et leur confiance.
En croyant que le défunt vit encore, cette foi en une proximité « sélective », avec le défunt, sans le savoir, ouvrirait ainsi la porte à la nécromancie.
La nécromancie pour rappel désigne l’interrogation, dans un but de divination, des personnes décédées qui survivent et communiquent avec les vivants. Le nécromancien pour faire commerce et même avec une publicité dans nos médias, obtiendrait des pouvoirs sur la vie et la mort, dans le sens le plus large.
A la Toussaint chez nous, une fois la nuit venue, des bougies de toutes les couleurs brûlent dans nos cimetières ou certaines plantations (encore) et même de nos foyers, pour témoigner de nos attachements . Hallucinant pour les uns, plein de mystère pour les autres, Et le spectacle offert par les flammes vacillantes des bougies qui scintillent dans la nuit ajoutent à ce grand mystère qu’est la mort ! .
Mais , il arrive que les vivants ne laissent aucun répit , aucun repos à nos chers disparus. Je frémis en l’écrivant, mais quid de ces relations étranges de certains politiques et de malfétè, réclamant aux fossoyeurs des ossements de nos morts , quand ils ne les profanent pas eux – mêmes.
Faut – il en pleurer ou en rire ? L’heure est au recueillement. Restons-en-là. Pour l’instant.