Le code de l’énergie, en particulier les articles R 671-1 à R 671-13 et R 221-1 à R 221-30, prévoit que les prix des produits pétroliers et du gaz sont révisés chaque mois en fonction de l’évolution des cours et de la parité monétaire euro/dollar constatées lors du mois précédent, ainsi que des quantités de produits achetés et vendus par la SARA, enregistrées dans ses comptes.
En septembre s’observe une tendance continue à la hausse des cours des produits pétroliers. Le cours moyen du pétrole brut Brent passe à 55,10 $ le baril, soit une hausse de 7 %, suite à la confirmation des engagements de réduction de production et au passage des ouragans Harvey et Irma qui ont mis à l’arrêt certaines installations. Les produits finis connaissent la même tendance à la hausse.
Les cours moyens de l’essence augmentent de près de 10 % et ceux du Diesel de plus de 11 %, notamment à cause de l’accroissement de la demande en Europe. Les cours moyens du Butane poursuivent également leur hausse, à +11,4 %. Enfin, la parité euro / dollar atténue légèrement ces augmentations car elle est en hausse, le cours moyen de l’euro en dollar passant de 1,1777 en août à 1,1951 en septembre.
Par conséquent, à compter du 1er octobre 2017 à 0 heure : 1°/ Pour les carburants routiers, les prix maxima sont fixés comme suit : Super sans plomb : 1,40 €/l soit + 9 ct/l par rapport à septembre 2017 (1,31 €/l) Gazole route : 1,16 €/l soit + 8 ct/l par rapport à septembre 2017 (1,08 €/l) 2°/ Pour la bouteille de gaz de pétrole liquéfié de 12,5 kg, le prix maximum est fixé à 21,08 € au lieu de 19,93 € en septembre, soit une augmentation de 1,15 €.
A titre de comparaison, en France métropolitaine, les prix moyens constatés en septembre 2017 sont de 1,37 €/l pour le super sans plomb et de 1,21 €/l pour le gazole. Il faut également noter qu’en France métropolitaine, où les prix des carburants sont libres, la plupart des stations-services n’emploient pas de pompistes et que les grandes surfaces de distribution alimentaire font du carburant un produit d’appel, vendu pratiquement sans marge. A l’inverse, les stations de Guadeloupe emploient près de 800 salariés, participant ainsi à un équilibre social qu’il convient de préserver. L’observatoire des prix, des marges et des revenus a été informé de ces évolutions.