La décrue se poursuit en S47 et 48.

Avec un taux d’incidence (TI) inférieur à 50 cas positifs pour 100.000 habitants depuis le début du mois de novembre, la Guadeloupe, est sortie de la phase d’alerte et se trouve en phase de vigilance, laquelle s’applique lorsque le taux d’incidence se situe entre 10 et 49.

Le TI continue de baisser sensiblement. Le voici, dans la population générale, à 27,06 en S 47 et à  19 en S48. Souvenons-nous qu’il dépassait 100 en semaine 42 et s’élevait à 299 en S38… Il s’établit chez les 65 ans et plus, les plus en danger en cas de contamination, à 30 en S47 et à 26 en S48.

109 nouveaux cas positifs  aux tests PCR ont été notés en S47 et 73 en S48, ce qui porte à 8427 le nombre de cas cumulés depuis le début de l’épidémie.

Le facteur R qui indique le nombre de personnes susceptibles d’être contaminées  par une personne infectée remonte : 0,68 en S47 et 0,81 en S48. Pour mémoire, il était de 0,62 en S46. L’évolution de ce paramètre dépend directement de la vigilance et de la responsabilité de chacun…

Le taux de positivité pour 100 personnes testées (tests PCR), 6,84 en S47 et  4,46 en S48 s’est amélioré de manière significative. En S46 et 45, il était encore de 7,6 et 9,97 respectivement et il avait atteint 22,5 en S38.

L’activité hospitalière est stabilisée. Le nombre de patients COVID admis au CHUG  a été de 11 (dont 1 entrée directe en réanimation) en S47 et de 7 (dont 3 entrées directes en réanimation) en S48.  

3 femmes (71 ans de moyenne d’âge), atteintes de COVID et de comorbidités sont décédées dans les établissements de santé en S47 ; 0 décès en S 48. Leur nombre depuis le début de l’épidémie atteint 149.

L’amélioration de la situation épidémiologique en Guadeloupe se poursuit  mais l’apparition en S47 et 48 de 4 clusters en milieu familial élargi témoigne du  comportement  irresponsable de quelques personnes qui, par négligence et désinvolture, compromettent les chances de leurs proches, âgés ou (et) fragiles, de rester en vie et celles de tous de  sortir de la crise sanitaire. L’heure n’est pas au relâchement. Etre libre, c’est être responsable. Il n’est pas acceptable en démocratie que les erreurs de quelques uns soient payées par tous au prix fort d’une atteinte aux libertés fondamentales.

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