L’idée de créer une association des journalistes et des médias locaux a été adoptée, le 21 mars dernier, dans le cadre d’une cérémonie de remise solennelle de cartes de membres de l’UPF.
Cette réunion d’une quinzaine de journalistes, le samedi 21 mars dernier à Calebassier (Basse-Terre) fera sans doute date. Elle symbolise, certes, la remise officielle de cartes de membres de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), mais c’est aussi ce jour là qu’une grande décision a été prise : celle de créer l’Union des journalistes et des médias guadeloupéens (UJMG), afin d’être plus solidaires pour être plus forts… Car « L’Homme seul n’existe pas, a dit Jocelyn Durizot, le président de la section Caraïbes de l’UPF et doyen des rédacteurs en chef de la Guadeloupe. Il s’agit d’être plus solidaires pour être plus forts car plus respectés… Informer n’est pas sans risque, quand la liberté d’expression a pour corollaire la responsabilité et les enjeux de pouvoirs. Notre volonté avec l’UPF est de conforter notre ouverture au monde et particulièrement à l’espace francophone. »
L’Union internationale de la presse francophone est la plus ancienne association francophone de journalistes reconnue par les organisations internationales (ONU, Unesco…). L’UPF regroupe aujourd’hui 35 sections nationales, et compte des membres dans 120 pays, ce qui représente près de 3000 adhérents. Elle attache en particulier une grande importance à toutes les questions qui touchent à la liberté d’expression, à la liberté d’édition pour les médias, et à l’indépendance des journalistes et des médias eux-mêmes. Elle milite pour que ces droits soient reconnus et garantis dans tous les pays francophones.
Ici en Guadeloupe, l’intérêt pour cette association sera de positionner les journalistes guadeloupéens dans les rapports démocratiques avec les autorités. Cette réunion de samedi dernier aura permis de constater l’absence d’une réelle représentativité des journalistes en Guadeloupe. Donner les moyens de leur autonomie aux médias s’avère utile et indispensable. C’est d’ailleurs ce que défend l’UPF qui, chaque jour, milite pour que les médias, particulièrement dans les régions les plus défavorisées, puissent disposer des moyens suffisants pour jouer leur rôle, dans le respect de leur indépendance.
Le compte-rendu des 43e Assises de la presse francophone qui se sont déroulées en novembre 2014 à Dakar (Sénégal) — auxquelles participaient trois journalistes locaux (Jocelyn Durizot et Jean-Claude Rodes, du Progrès Social, ainsi que Jacques Dancale, de Nouvelles Semaine), faisait également partie de l’ordre du jour de cette réunion tant attendue…
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