Insécurité : Jacques GILLOT interpelle le gouvernement en vue du renforcement des effectifs policiers prévus au titre de la ZSP et de la mise en œuvre d’un plan d’action global et durable

Face à la violence des actes de délinquance, à leur augmentation en fréquence et en gravité, le président du Conseil Général, Jacques GILLOT, par correspondance adressée le 3 juin dernier au ministre de l’intérieur Manuel VALLS, a sollicité du gouvernement le déploiement des effectifs policiers prévus au titre de la Zone de Sécurité Prioritaire dans la conurbation Pointe à Pitre /Abymes / Baie-Mahault,  identifiée comme l’épicentre des actes de délinquance.

En effet, l’annonce de cette décision avait largement été saluée en ce qu’elle induisait une augmentation significative des effectifs et des moyens stratégiques susceptibles de concourir à renforcer la sécurité des personnes et des biens.

Toutefois, à ce jour, outre ceux relatifs à la coordination des effectifs, force est de constater que les moyens matériels et humains nécessaires n’ont pas encore fait l’objet du déploiement annoncé sur le territoire.

Par ailleurs, compte tenu des évolutions enregistrées au cours de ces derniers mois, caractérisées  par l’usage de plus en plus fréquent d’armes létales, par des attaques désormais en bandes organisées, et par la diffusion de la violence sur l’ensemble du territoire, Jacques GILLOT a réclamé que la mise en œuvre de la Zone de Sécurité Prioritaire s’inscrive dans une réflexion élargie à l’ensemble du territoire de l’archipel guadeloupéen.

Pour ce faire, il sollicite du gouvernement le déploiement d’un plan d’action global et durable, impliquant non seulement les services de l’Etat en charge de la sécurité, mais aussi l’école, les collectivités, les acteurs économiques et le mouvement associatif.  Ce plan devra tenir compte du profil des délinquants, souvent jeunes, désœuvrés, en situation d’échec scolaire, de pauvreté et d’addiction et donc se focaliser sur l’angle répressif mais intégrer également un   accompagnement pluridisciplinaire  durable.

 

Enfin, Jacques GILLOT, demande au gouvernement que soient traitées d’extrême urgence les questions des trafics de stupéfiants, d’armes, et en particulier la question de la réglementation des commerces de rachat d’or, dont les effets néfastes contribuent à légitimer le sentiment d’impunité ambiant.

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