20 mars 2012.Inacceptable !Blaise ALDO, maire de la commune, s’est appuyé sur l’article L 21 22-18 du Code général des collectivités pour légitimer cette attaque à la liberté de la presse. Ce texte autorise le maire à décider du huis clos dans des conditions exceptionnelles (troubles à l’ordre public…). Il ne permet en aucun cas au conseil municipal d’évincer les journalistes. Il a fait voter cette expulsion au motif que les journalistes ne répondaient pas à ses « convocations » et que leur seule présence, ce jour, nuirait à la sérénité des débats. C’est une utilisation abusive et discriminatoire de la loi. Le Club Presse Archipel Guadeloupe condamne avec la plus grande fermeté cet acte inqualifiable, indigne d’un élu de la république. Le maire de Sainte-Anne crée un précédent. Au nom de la liberté de la presse nous ne saurons l’accepter. Le CPAG invite les rédactions à tirer les conclusions qui s’imposent et leur demande d’agir en conséquence.
Emmanuel GOMBAULD
Président du CPAG