Extraits »sans langue de bois » du discours du président de l’UDE- Bruno BLANDIN
Tous ensemble, en confiance, nous bâtirons un projet d’avenir pour la Guadeloupe. Rappelons que ce sont les entreprises qui créent de la valeur et des emplois. Nous exhortons les entrepreneurs à innover, se révolutionner afin de porter notre vision et bâtir notre futur !L’UDE souhaite rassembler et travailler avec tout le monde. Tous ensemble, en confiance, nous bâtirons un projet d’avenir pour la Guadeloupe. 5ème meilleur MEDEF de France en termes de développement du nombre de ses adhérents. – seul territoire ultra marin parmi les 10 premiers sur plus de 120 MEDEF territoriaux. Environs 500 adhérents à jour au 31 décembre 2021. L’UDE souhaite rassembler et travailler avec tout le monde pou péyi la . La seule manière de produire de la richesse c’est en créant des emplois. Cela réduirait également la dette, à condition d’être raisonnable sur les dépenses publiques.
(Bruno BLANDIN)
Notre plus grande fierté
Notre plus grande fierté repose sur un socle solide, fondé sur trois valeurs : D’abord – LA LIBERTÉ : Nous ne recevons aucune subvention. Nos ressources proviennent uniquement des cotisations de nos adhérents. NOTRE parole est libre et sans langue de bois. – LA MULTITUDE DE TPE, Qui constituent la grande majorité de nos adhérents. – L’ÉGALITÉ ET LA NON-DISCRIMINATION • Tous les grands moteurs structurants de notre économie sont adhérents et très actifs, mais, dans notre organisation, une entreprise égale une voix, quelle que soit son importance. Dans notre organisation, les FEMMES sont quasiment aussi nombreuses que les hommes (mais avec un pouvoir d’influence bien supérieur !). Alors satisfaction totale ?Non ! Nous ne pouvons pas nous satisfaire d’une GUADELOUPE qui se dégrade, se délite vers une situation d’apartheid, entre deux sociétés qui s’ignorent : c’est-à-dire, ceux qui vivent plutôt bien et ceux qui n’ont rien d’autre que les minima sociaux, • un archipel, que ses jeunes, et, notamment les plus talentueux, sont de plus en plus nombreux à quitter, sans envie de retour dans • une société qui s’entredéchire. VOUS ME TROUVEREZ SANS DOUTE EXCESSIF. Mais il faudrait être AVEUGLE pour ne pas voir le message de SOUFFRANCE que nos Outre-mer ont envoyé à la France entière lors des dernières élections. Et, plus particulièrement, LA GUADELOUPE
La loi sur le pouvoir d’achat – Les entreprises assument leur part
La loi sur le pouvoir d’achat ne doit pas être une extension du « quoi qu’il en coûte », la politique du carnet de chèques n’est plus possible ! Il faut des mesures ciblées, proportionnées et limitées dans le temps et surtout adaptées à notre territoire (coûts d’acheminement et d’approvisionnement, carburant). Ce sera notre position lors de la prochaine rencontre que nous aurons avec le Ministre Délégué à l’Outre-mer et les transporteurs, importateurs et distributeurs. Nous rappellerons à l’Etat que nous souhaitons qu’il maintienne son aide de 15 centimes / litre le temps que les prix retrouvent leur niveau d’avant.
Les entreprises assument leur part, enfin celles qui le peuvent! La Région est aussi en capacité redonner du pouvoir d’achat aux Guadeloupéens. En effet, la Région perçoit des taxes sur le carburant au travers de deux mécanismes: la TSC et l’Octroi de mer. L’une indexée sur la quantité de carburant vendue et l’autre indexée sur le prix du carburant au litre. La Région pourrait réduire son taux indexé sur le prix au litre afin de faire baisser le prix à la pompe. C’est à dire que plus le prix au litre est élevé et plus cette taxe augmente. La Région pourrait réduire son taux pour ajouter son aide à celle de l’Etat.
En tête de nos priorités
En tête de nos priorités figure l’augmentation de la “prime transport”, nouveau levier des entreprises permettant de mieux répondre et de façon ciblée aux problèmes des salariés qui roulent beaucoup. Cette aide sera apportée en fonction des moyens de chaque entreprise. Il y a d’autres façons d’augmenter le pouvoir d’achat .Soit en développant l’intéressement en proposant qu’une part soit individualisée ou qu’elle soit distribuée à une échelle plus petite que l’établissement (un service spécifique de l’entreprise par exemple). · Soit en supprimant la surcotisassions sur les heures supplémentaires. Toutes ces mesures mises bout à bout peuvent être des solutions à court terme pour nous guadeloupéens. À nous d’être solidaires! Salaires, emplois La question de l’augmentation des salaires est très dépendante de la situation contrastée des entreprises. D’un côté, vous avez des entreprises qui ont réussi à augmenter leurs prix, ce qui a permis une augmentation des salaires ; de l’autre, il y a des entreprises qui n’arrivent pas à augmenter les salaires en raison des contrats de longue durée.
Les NAO !
En revanche, les NAO (négociations annuelles obligatoires) ont permis des augmentations de salaires qui tiennent compte de l’inflation et de la situation de chaque entreprise. Un phénomène notable est le changement d’emplois. Une quantité́ non négligeable de la population change d’emploi, par conséquent la masse salariale a augmenté́ de 11 %. C’est un indicateur positif du climat actuel du marché́ de l’emploi, favorable au recrutement. Certains secteurs cherchent à recruter! La situation est très contrastée pour les salariés, étant impactés de manière variable. Si plus de 80 % des salariés prennent leur voiture pour se rendre sur leur lieu de travail, une partie commence à ressentir les surcoûts des déplacements liés aux prix de l’énergie. A ce titre, la mise en place d’une prime défiscalisée au sein du paquet pouvoir d’achat, la « prime transport » apporte une réponse. En outre, notre inquiétude porte sur la surenchère très forte, alors que la côte d’alerte de la dette a dépassé́ les 3000 milliards EUR. Avec la hausse des taux d’intérêts, ce coût se chiffrera en dizaine de milliards supplémentaires. Notre rôle est d’alerter pour éviter d’arriver à des situations pouvant pénaliser les entreprises, se traduisant par des hausses d’impôts. Cela détruirait les emplois de demain.