« Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé » Mandela*
Trouver des solutions dans l’intérêt du pays et des populations pour sortir de l’étau politique !
N’ayant pas pu obtenir la majorité absolue à l’Assemblée Nationale le président Macron se trouve confronté à une situation inédite. La coalition présidentielle pour espérer sortir la tête de l’eau et faire passer ses réformes doit composer. Absolument ! Et mettre de l’eau dans son vin et pour nos parlementaires de l’eau dans leur rhum. Si toutes les hypothèses d’alliances semblent possibles, dès que c’est bon pour le peuple, faut-il pour autant pactiser avec le diable ? Mais qui est le diable ? Qui a des pensées machiavéliques ?
Il n’a échappé à personne qu’au sein de la Macronie, si Éric Woerth, Éric Dupond-Moretti et Céline Calvez ont évoqué l’option d’un rapprochement avec le parti de Marine Le Pen, il n’en reste pas cependant moins vrai, que plusieurs ministres s’y opposent. Dont certains piliers de la majorité comme Olivier Véran ou Clément Beaune.
C’est au pied du mur qu’on voit le maçon et dans la tempête l’habilité du timonier.
La politique comme la vie est une affaire de pragmatisme et non de wélélé . Et ce d’autant que le but d’un parti politique est de s’organiser pour être en capacité de prendre le pouvoir et de l’exercer. C’est dire que rien n’est gratuit. D’où cette méfiance mutuelle, car naturelle, dans les alliances. Chacun a en tête le syndrome du scorpion et du crapaud, la peur d’introduire un loup dans la bergerie, ou l’imprudence d’autoriser un renard d’entrer dans le poulailler. Avec cette difficulté que personne, ni aucun parti , aucun leader et même votre serviteur , n’entend être dans un « couple » ni une grenouille , ni un mouton encore moins une volaille. Pour rappel, le Scorpion et la Grenouille est une fable dans laquelle un scorpion demande à une grenouille de le transporter sur l’autre rive d’une rivière. D’abord effrayée par son aiguillon venimeux, la grenouille accepte cependant, puisque la piquer les conduirait tous deux à leur perte. Et pourtant au beau milieu de la rivière, la grenouille est piquée. C’est de ma nature dit le scorpion, c’est plus fort que moi !
Il faut donc clarifier. Absolument .Et distinguer entre compromis et compromission.
Un compromis est un accord entre deux ou plusieurs personnes suite à concessions réciproques alors que la compromission est un accommodement.
La compromission est empreinte d’une transgression à la morale ou à la loi alors qu’un compromis n’a pas de connotation relative à la légalité ou à la morale. En résumé, « compromis » est l’acte qui scelle un échange de promesses. C’est le résultat d’une négociation entre les parties en présence où chacune aura fait des concessions pour arriver à une solution commune qu’elles devront conjointement exécuter, tandis que « compromission » est un acte par lequel on transige avec ses opinions, ses principes, sa conscience. Les politiques aux égos et ambitions démesurés, que d’autres disent ayant une maladie du pouvoir , ont – il toujours une conscience ? Sauront – ils distinguer en patriote et « patrie – autisme » ?
Wait and see !