Communiqué: Victorin LUREL apporte son soutien aux mobilisations contre les fermetures de classes dans l’Education nationale en Guadeloupe

 

Victorin LUREL

Député de la Guadeloupe, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy

Vice-président du groupe SRC

Président du Conseil régional de la Guadeloupe

 

 

Le député et président de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL, apporte un soutien sans réserve aux nombreuses mobilisations contre les fermetures de classe dans l’Education nationale en Guadeloupe, en particulier à Sainte-Rose, à Morne-à-l’Eau et aux Abymes.

 

Pour Victorin LUREL, ces mouvements participent du cri d’alarme qui monte depuis des mois de la communauté éducative (enseignants, personnels, parents d’élèves, élèves) face à l’affaiblissement continu des moyens que l’Etat consacre à l’éducation.

 

Le député rappelle qu’en France :

         le taux de scolarisation des jeunes de 15 à 19 ans a reculé de 5 points entre 1995 et 2009 alors qu’il a progressé de 9 points en moyenne dans les pays développés ;

         les dépenses en faveur de l’école primaire, où se joue une grande part des retards scolaires, ont reculé de 14 % entre 2000 et 2008 ;

         le salaire statutaire des enseignants est inférieur à la moyenne des pays développés.

 

Un récent rapport du Conseil économique, social et environnemental souligne en outre que « si, pour la moitié des élèves, le système éducatif français fonctionne plutôt bien, en revanche la proportion d'élèves très faibles en fin de scolarité obligatoire atteint 20 % ». Ce rapport relève que c’est sensiblement plus que chez nos principaux partenaires et que cette situation s'est fortement dégradée depuis dix ans.

 

Face à ces constats accablants pour la politique menée par la droite depuis 2002 et pour faire de l’éducation une priorité absolue, Victorin LUREL soutient donc la proposition du député de la Corrèze, François HOLLANDE, de recruter 60.000 postes dans l’Education nationale en 5 ans. « Cette proposition coûterait sur cinq ans ce que les allègements fiscaux au secteur de la restauration coûtent à l’Etat en une seule année, soit 2,5 milliards d’euros », affirme le député de la Guadeloupe.

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