Les chiffres de la semaine 49, du 30 novembre au 6 décembre sont porteurs d’un espoir de sortir du seuil de vigilance qui s’applique lorsque le taux d’incidence (TI) de la COVID est compris entre 10 et 50 pour 100.000 habitants
Le TI n’est plus en effet que de 12 dans la population générale. Il était plus du double en S47, plus de 8 fois supérieur en S42 et même 15 fois supérieur en S 38 au plus fort de la crise sanitaire en Guadeloupe. Dans la population des 65 ans et plus, il est passé de 28 en S48 à 8 en S49. On mesure ainsi le chemin parcouru. Passer sous la barre de 10 est à notre portée…à condition de rester prudents et responsables.
Le nombre de nouveaux cas positifs aux tests a été de 47 en S 49 ; celui des cas cumulés depuis le début de l’épidémie est au total de 8472. Si le territoire national reflétait la situation de la Guadeloupe, le nombre de cas COVID aurait été de l’ordre de 1.450.000 …au lieu de 2.324.216.
Le facteur R qui indique le nombre de personnes susceptibles d’être contaminées par une personne infectée est retombé à 0,55 soit en dessous des valeurs des 3 semaines précédentes. C’est un élément très positif.
Le taux de positivité n’est plus que de 2,86 pour 100 personnes testées et se situe ainsi bien en dessous du seuil de vigilance (5%). Ce taux était près de 10 fois plus élevé en S38.
L’activité hospitalière est désormais bien stabilisée. A la date du 6 décembre, 4 patients COVID étaient hospitalisées en service de réanimation au CHUG et 30 autres dans les services de médecine des divers établissements de santé du département.
2 hommes de 68 ans de moyenne d’âge, atteints de COVID et en état de comorbidité , sont décédés dans les établissements de santé en S49, ce qui porte à 151 le nombre des victimes du coronavirus dans l’archipel depuis le début de l’épidémie. En proportion de sa population, la Guadeloupe déplore moitié moins de morts que le territoire national qui, au 9 décembre en compte 56.648.
Même s’il nous faut rester prudents , particulièrement dans la sphère familiale, ne pas crier VICTOIRE prématurément, les mesures préfectorales portant atteinte aux libertés fondamentales, notamment à la liberté du commerce et de l’industrie (comme la fermeture des bars prévue jusqu’au 6 janvier 2021) posent désormais sérieusement question quant à leur légalité.