C’est à la Maison de la presse que Laurrence Brudey a pu réaliser une action particulièrement symbolique avec la remise d’un chèque de 300 euros qui contribuera au bonheur des personnes autistes.
Laurrence Brudey, artiste au talent exceptionnel, exposait une trentaine de ses œuvres à la Maison de la presse, grâce au concours de News Antilles. Mais en plus de manier le sable, les graines et autres éléments de la nature qu’elle parvient à sublimer de façon impressionnante, la jeune dame a aussi un grand cœur. Pour preuve, ce chèque de 300 euros qu’elle a voulu remettre à la présidente de l’association J’Existe, Nathalie Ambroise, au terme de son exposition d’une semaine.
Un acte ô combien symbolique qui, pour Laurrence Brudey, devrait contribuer au bonheur de ces enfants qui sont certes différents, mais qui méritent tout autant que nous de vivre une belle vie et de profiter des merveilles de ce monde. « Tant que je pourrais le faire, j’accompagnerai cette association dont les parents ont beaucoup de mérites », estime Laurrence Brudey.
UN PEU DE PLAISIR ET DE RÉPIT
Pendant une semaine, à la Maison de la presse, le public, et notamment de nombreux enfants, avaient pu apprécier ce qui fait l’originalité du travail de cet artiste qui a souhaité partager le fruit de son travail avec J’Existe, une association de familles et de professionnels qui, depuis 27 ans, œuvre au bénéfice des personnes avec autisme, et milite pour une meilleure intégration de ces enfants au sein de la société.
« Tous ces apports, petits ou grands, permettent d’offrir aux autistes et à leurs familles un peu de plaisir et de répit, surtout après ces trois mois de crise sanitaire qu’ils viennent de vivre », confie Nathalie Ambroise.
Le voyage au Canada que l’association avait prévu au mois d’octobre, ne pourra pas se concrétiser cette année. Peut-être l’an prochain. Mais pour compenser, J’Existe envisage avec les familles des séjours dans un hôtel, afin de leur permettre de profiter de notre belle île et de toutes les activités qui leurs seront proposés durants ces « Vakans o péyi ».
Quant à Laurrence Brudey, vivement qu’on la retrouve avec ses toutes ses créations qui ne laissent certainement pas indifférentes.
