Le nombre de cas de dengue ( arbovirose transmise par le moustique Aedes aegypti) a progressé en Guadeloupe et s'est généralisé sur tout le territoire. Les salles d'attente des cabinets médicaux se remplissent quotidiennement, et les cas de patients hospitalisés augmentent. Cet abominable insecte qui nous pique est capable de provoquer la mort, en fonction de la gravité de l'atteinte. Il s'agit dans ces cas là de formes graves de dengue hémorragique, ou avec syndrome de choc… Notre climat est l'un des facteurs favorisants. On assiste à une recrudescence saisonnière plus ou moins importante correspondant à la période des pluies. Si la chaleur, les eaux stagnantes sont favorables à la reproduction des insectes, le comportement des Guadeloupéens par manque de responsabilité demeurent l'un des facteurs favorables à la multiplication des larves. Le plan de lutte anti vectorielle menée par la santé publique ne peut aboutir que si chacun respecte les mesures prises et veille à l'entretien de son environnement. Malgré tout, les décharges sauvages fleurissent à proximité des routes, carcasses de voitures, vieux pneus usés, boites de conserves, excréments, bidons, bouteilles en plastique et autres détritus jonchent les sol, sans compter les pots de fleurs, les vases et réservoirs d'eau non protégés aux environs des habitations. Alors "Pòté mannèv avan i pa two ta", protégeons nous ainsi que nos enfants, appliquons les mesures prises par les autorités compétentes, Nous sommes tous concernés par cette épidémie de dengue, responsabilisons nous. A pa plis yenn ki lòt sé tout moun!
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