Sa pa fasil ! La vie doit être plus forte que les faiblesses des systèmes.
L’Occident serait-il le mal absolu ? Le racisme ne se cache plus ! Est – ce une histoire bafouée ?Mais quels courants et valeurs de l’Occident incriminer( je vous le demande) ? Et ce d’autant que les dirigeants de cette culture ( judéo- chrétienne à la peau moins pigmentée ) et ce quelque fut le régime au pouvoir, n’ont eu de cesse, COMME d’autres et ( sous d’autres cieux) , mais avec une plus grande ampleur, de décimer : tant leurs opposants que leurs voisins aux frontières.
Leurs désaccords ( religieux, économiques, politiques, idéologiques, identitaires géopolitiques) ont alimenté des guerres, mêmes mondiales. Pour d’autres des conflits séculaires et affrontements de civilisation. Donnant la nausée, avec d’incessantes tueries et massacres. Le côte à côte dans le vivre ensemble dérivant vers le face à face, fait peur. Car des territoires se transformant là sous nos yeux , en tribus de la différence. Où chacun impose sa loi, ses intérêts, ses mensonges et diktats. Faisant régner la terreur des armes et des peurs. Et la corruption !
Faut – il toujours -comme on l’a fait trop souvent- réduire l’humanité à une opposition « Blancs-Noirs »- homme/femme- nord – sud ? Alors que cette conception (uniquement et radicalement ) « raciste » et négationniste de l’Histoire, ne résiste pas au tamis des faits. Mais à l’heure des rencontres, ses partisans n’en restent pas moins déterminés à l’imposer. La surdité de la classe politique et de l’opinion publique, face à cette menace, fait craindre que la nation n’en vienne effectivement à se déchirer.
Beaucoup, et pas uniquement Léonora Miano (cette romancière qui s’est attirée, depuis quinze ans, un succès appréciable, par des récits qui mettent en scène une Afrique imaginaire). Comme d’autres chez nous à la peau noire( s’habillant à l’africaine) , qui n’ont jamais mis les pieds et qui ignorent que l’Afrique, est un continent( et pas un pays), bien plus grande que l’Europe, est comme tous les continents, avec des cultures, des idéologies, des religions, des valeurs, et systèmes de gouvernance différentes. Et qui se sont fait souvent la guerre. Et même perpétré des génocides. Oui tous les hommes sont à humaniser. Le barbare, pour d’autres le(s) diable(s) , peuvent comme la bête immonde se manifester, car ils sommeillent en nous ! Et sans distinguer !
Il faut se connecter et avec une certaine distance critique, surtout à l’heure des fakes et de la guerre de tous contre tous, à l’histoire de notre humanité, sans distinguer entre l’épiderme, la classe sociale, les origines et les sexes : en parler et dépasser le réductionnisme du crétinisme paresseux « an dé mo kat pawòl ». Et surtout être vigilants chez nous dans une terre de la rencontre ( des rencontres ) de la 1ère mondialisation. Fustigeons donc les délires de certains cénacles qui, sous prétexte d’« antiracisme », replacent la race au cœur des enjeux politiques. Si complexes et san manman !
OUI ! Si marginaux soient-ils, les argumentaires racialistes( il n’y a qu’une seule race, la race humaine) sont repris même par la classe politique jusqu’à la tête de l’État. Mais aussi par des timal populistes, « coloristes » et opportunistes sur nos antennes, chez nous.
Des propos ad hominiens, fallacieux, qui exaspèrent les Français et les progressistes de toutes origines qui aspirent simplement à « faire nationet humanité». L’homme, l’humain d’abord ! Et ce, même si avec la colonisation, et les partis racialistes, suprématistes, beaucoup de gouvernements, d’intellectuels, de religieux, ont piétiné, bafoué, trahi et osé dénaturer les principes républicains. Liberté- Égalité-Fraternité.
Il est vrai qu’avec de tels comportements et analyses , beaucoup de citoyens ont été poussés dans les bras des démagogues de « l’émotion » de tout poil. C’est vrai , et le plus insupportable avec des arguties qui désespèrent, et même culpabilisent, les jeunes gens ( mêmes les miens) , issus d’unions mixtes, plus nombreux dans l’archipel France qu’en aucun autre pays, sommés de choisir entre père et mère. Petite et grande patrie. Entre passé et avenir !
Ils produisent du ressentiment de la différence donc du racisme, de la frustration, dans les populations déclassées jusqu’à les conduire à des actes abominables (« planter du Blanc »). Planter les arabes. Les juifs, les homo, les féministes, certains confrères citoyens .Et certains pour parer au grand remplacement et se faire une clientèle, entendent envoyer tous les foncés sous les cocotiers avec leur langage de singe !
Il est troublant et j’en conviens, de tant de silence ! Et que ces délires racistes( à la Dieudonné et autres, chez nous, ne plaçant leur légitimité que sur l’ignorance, l’épiderme et la pureté), en viennent à séduire bien de romanciers et de « dits » militants, « dits » progressistes. L’innocence sacrifiée, je comprends toutes ces migraines à l’âme. Il est rassurant qu’il a semblé nécessaire à beaucoup d’humanistes, sinon urgent, de rappeler quelques faits élémentaires caractéristiques de l’aventure humaine. Une aventure humaine , partie et on le sait tous, d’Afrique. Donc tous des frères. Ils se demandent alors pourquoi tant d’intellectuels et mêmes ceux de la nouvelle génération, sont imperméables à ces réalités.
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.( Martin Luther King) . Pour faire la paix avec un ennemi, on doit travailler avec cet ennemi, et cet ennemi devient votre associé.(Nelson Mandela) .
L’homme ne doit plus être un loup pour l’homme (Hobbs). Mè Ki tan sa ké fini ?
DURIZOT JOCELYN
