Presse écrite !

Se battre pour ne pas mourir »

La presse écrite désigne, d’une manière générale, l’ensemble des moyens de diffusion de l’information écrite, ce qui englobe notamment les journaux quotidiens, les publications périodiques et les organismes professionnels liés à la diffusion de l’information. La formule sous-entend le plus souvent un support papier. A l’heure du tout numérique et des réseaux sociaux, la presse écrite est-elle destinée à ne plus être lue que par les retraités, les intello, les riches et les journalistes eux-mêmes ? 

  Des difficultés ! 

Ce trois octobre ,nos confrères vont se pencher sur les difficulté de la presse et le droit à la liberté d’expression. Une préoccupation légitime car l’horizon de la presse écrite  semble bien sombre (  et RJC notre directeur de la publication   ne me démentira pas).  Les craintes sont bien réelles avec l’effondrement de la consommation papier depuis plusieurs années.  A l’heure du « tout »  numérique, les éditeurs de presse écrite seront – ils contraints à se replier sur  la production de contenus numériques afin  de garantir le droit à l’information  pur TOUS .  Et une presse écrites accessibles à toutes les cabèches générationnelles, sensibilités. Et leur bourse ! 

Journaliste Presse écrite. Des exigences.

Tout bon journaliste est au fait de ses missions. Découper, trier, hiérarchiser les informations mais surtout : informer. Il doit aborder l’actualité d’un ton neutre, ne laisser transparaître aucun parti pris. Telle est la mission  me semble t- il du journaliste. 

 Nos confrères ce  sont des femme, des homme assurant d’une façon régulière la rédaction d’articles, d’enquêtes et de reportages au sein d’un organe de la presse écrite. Ils peuvent  être employés dans un hebdomadaire( Votre Progrès Social) , un mensuel spécialisé ou un quotidien d’informations générales. Et possèdent  à ce titre leur carte d’identité de  journalisme. Et pour nos confrères( + de40) de l’ Union des journalistes et Médias de la Guadeloupe : UJMG( –  affiliée à la prestigieuse Union de Presse Francophone(UPF)une carte de presse internationale. Leur ouvrant d’autres frontières de réflexions lors de nos voyages à l’étranger pour nos congrès. Notre confrère Jean Claude RODES est Vice-président international au bureau de l’UPF. Et votre serviteur , le président de l’UJMG , membre du comité international représentant la Guadeloupe . 

L’Union internationale de la presse francophone, abrégé en UPF  compte 120 sections nationales. Elle est considérée comme constituant un des premiers pas concrets de la francophonie. Elle est reconnue par de grandes organisations internationales, telles l’ONU, l’UNESCO et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).L’UPF regroupe près de 4000 journalistes, responsables et éditeurs de la presse écrite, audiovisuelle et internet, répartis dans 110 sections (pays ou régions du monde) 

Nos confrères de la presse écrite travaillent  au sein d’une équipe de rédaction avec le plus souvent la pression du temps et des responsables ( rédacteur en chef, directeur de publications)  pour respecter les délais de parution.  En générale, nos confrères  se spécialisent  rapidement sur une thématique ( culture, sports, politique, économie, international ..etc 

Faut – il conclure ? 

 La  presse écrite  est confrontée à une hauteur sans précédente d’une crise structurelle. Et le chantier pour la presse surtout  écrite ( peu aidée , ki ka kriyé anmwé) semble vertigineux.  Et même sur le plan national « On note une baisse de l’ordre de 3 % à 4 % chaque année dans la vente au numéro et des abonnements papiers confirme Jean-Paul Dietsch, directeur général adjoint de l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM).

Bien sûr. La concurrence des médias de l’audiovisuel, depuis plusieurs décennies, est rude pour les journalistes de presse écrite face à la force de l’image dans d’autres genres comme le reportage. Un match de football , on wélélé, sera toujours mieux suivi à la télévision que dans le reportage écrit qu’un journal (séryé) peut publier.  Mais rappelons qu’un bon citoyen est un citoyen bien informé.  Capable, car électeur,  surtout à l’heure des fakes, de distinguer.

Au début du troisième millénaire, il reste à démontrer qu’une authentique presse écrite sur support d’écran puisse trouver un lectorat fidèle et durable et, partant, son équilibre financier.

 Il ne suffit pas que des caractères d’imprimerie apparaissent sur un écran pour que l’on puisse parler de support écrit. Il faut encore une réelle périodicité dans les remises à jour, l’art d’avoir créé un rendez-vous, de vrais talents d’écriture.

Retenons que le journaliste de presse écrite  a en commun avec tous ses confrères de devoir recueillir des informations sur un événement de l’actualité ou sur un sujet particulier (en consultant les dépêches des agences de presse, en interrogeant des spécialistes ou des témoins, et en s’appuyant sur différentes sources), et à écrire des articles ou à publier des reportages dans un journal ou un magazine.

Sa spécificité est de rendre compte, de rapporter, d’enquêter, de faire un portrait, une analyse  pour un support papier.

 Dès lors, le style d’écriture, la capacité à trouver les mots justes( pli difisil ke pawol an bouch) , est de nature à rendre simple, compréhensif,  et attractif, à surmonter une certaine réticence à la lecture.  Sa pa fasil. Mais ce sont là des exigences majeures. Par ses ressorts propres, l’écriture journalistique est particulièrement adaptée à ce qu’il est convenu d’appeler certains “genres” journalistiques. Elle vaut singulièrement dans l’enquête et à ceux se prêtant à  des analyses avec cette difficulté de se confronter à des difficultés d’explication et d’incompréhension. En cette circonstance,(  Ne tirez pas tous ensemble sur le scribe que personne ne défendra ni ne donnera un cheval pour une fuite salutaire) l’écrit avec les distances « requises » s’y prête mieux. 

 DURIZOT JOCELYN  

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