On annonce en 2025 une tempête solaire qui pourrait griller la planète entière.

Sale météo pour la planète. On annonce en 2025 une tempête solaire qui pourrait griller la planète entière, et donc nous avec. Mais sans attendre cet éventuel drame pour l’humanité, nous voyons déjà partout les premières conséquences du dérèglement climatique. Les épisodes de canicule qui se multiplient et sont de plus en plus rapprochés. Les incendies qui embrasent les forêts d’Europe, de Californie et d’Amérique du Sud. Incendies de plus en plus gigantesques qui dévorent sans distinguer, les arbres et les cultures comme les habitations et les animaux et les humains. Températures de l’extrême dont j’ai eu à subir les affres à Benguérir lors des assises de l’UPF au Maroc. Quatre jours durant les températures à l’ombre oscillaient entre 43° et 45° jusqu’à tard dans la soirée avec des ressentis qui frisaient les 50°. Tous ces éléments font qu’on ne peut plus raisonnablement écarter le risque bien réel, que nous finissions tous en barbecue, voire réduits en cendres dans les décennies qui viennent. Terrible météo aussi pour la géopolitique mondiale. Depuis 1962, avec la crise des missiles à Cuba, jamais le monde ne s’était autant rapproché d’une guerre mondiale.

L’agression de l’Ukraine par la Russie a remis sur la table la possibilité d’un affrontement direct entre la Russie et les pays de l’OTAN si proches de l’Ukraine. Et que maintenant, le comportement du géant américain redonne des ailes au géant Chinois qui se voit bien reprendre l’offensive à Taïwan. Le prétexte de la visite de la présidente de la Chambre des représentants américains, Nancy PELOSI, a retendu les relations sino-Américaines. On le voit bien. Les manœuvres militaires d’intimidations entreprises par la Chine à cette occasion, pourraient déraper à n’importe quel moment. La Chine, depuis soixante-dix ans n’a jamais renoncé à réintégrer Taïwan (ex-Formose) que les nationalistes Chinois ont progressivement orienté dans le giron libéral américain. Le régime capitaliste, très moderne, mis en place à Taïwan — qui est devenu le leader mondial des semi-conducteurs — est considéré comme un affront permanent aux yeux de l’actuel dirigeant chinois Xi- Jinping. Autant dire qu’il suffirait d’une étincelle pour que des affrontements militaires mettent aux prises directement ou indirectement ces différentes puissances qui disposent toutes, du feu nucléaire, capable de détruire toute vie sur terre des milliers de fois. Et l’on entend également du côté de l’Inde des bruits de bottes envers son éternel rival le Pakistan. Le monde tremble.

Effrayante météo sanitaire. Alors que la Covid19, n’a toujours pas fini de faire des ravages, voilà qu’apparaissent des virus que l’on croyait définitivement rayés de la carte. Si l’on commence à s’habituer à l’interminable litanie des variants de la Covid, la variole du singe (qui n’a rien à voir avec les singes) s’étale à bas bruit sur tous les territoires. Il faut dire que de nos jours les échanges de marchandises et les voyages de personnes accélèrent à la vitesse grand V, la diffusion de tout nouveau virus qui contaminerait une région du monde.

Les peurs, comme les virus, se répandent à toute vitesse. Les incertitudes perdurent car les frontières ne font plus rempart. La lutte contre les épidémies, interpelle encore davantage lorsqu’il s’agit de pandémies. Dans un Etat de droit imposant les règles et qui n’est pas le droit de chaque individu ou d’un groupe d’imposer « sa règle », qu’est-ce la liberté sans la responsabilité ? Quand il s’agit de vivre, mais ensemble.

C’est ainsi, comme on l’a vécu au Maroc, que les pays tentent par tous les moyens de se protéger des autres, des étrangers. Et comme si la confiance en la vaccination des autres ne suffit pas, on impose un PCR de moins de 48 heures ! Notre délégation a dû jantiman s’y conformer. Dans ces pays on ne badine pas avec l’Etat et son administration !

Nous ne cessons de le dire. Pour un responsable d’État soucieux de l’avenir de son pays, la problématique vaccinale est étroitement liée à l’économie d’une part, aux équilibres psychiques et aux élections donc à la politique. Il n’a échappé à personne et ce d’autant que beaucoup y voient une capitulation des autorités sanitaires que le pass vaccinal n’est plus exigé chez nous. Y a-t-il danger ? Les gros-porteurs qui atterrissent chaque jour sont remplis à ras bord de vacanciers de retour au pays. Mais tous triplement vaccinés. Il faut donc relativiser le danger venant de l’extérieur, d’autant plus que notre économie terriblement fragilisée ces derniers mois, va d’un autre côté, bien en profiter.

Mais en Guadeloupe, la vaccination demeure atone depuis plusieurs mois, autour de 46 %. La protection collective que pourrait fournir un vaccin quel qu’il soit, est illusoire sous nos cieux. Ceci alimentant cela, la division entre pro et antivax persiste. On est désormais loin de toute considération scientifique et logique. Cela relève dorénavant des postures, des croyances, de l’expression d’un esprit rebelle voire de dérives populistes électoralistes. Et ce jusqu’à la survenue d’un nouveau péril sanitaire, militaire ou climatique, qui reléguera toutes ces considérations en arrière-plan. Mais si les crises sont synonymes de dangers, de peurs et de division, elles peuvent annoncer un renouveau. À saisir absolument. Comme on le constate, la messe est donc loin d’être dite. Asiré pa pétèt !

Rodes Jean-Claude

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