Le gouvernement d’Élisabeth Borne, nommé vendredi 20 mai, est notamment marqué par un grand chambardement des ministères chargés de l’écologie et des territoires.
La député Justine Bénin, nommée secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de la Mer, aura un rôle indéniable en tant qu’ultra marine, concernant les politiques publiques de l’écologie des territoires et de l’énergie. Et plus particulièrement de la prise en compte de nos spécificités.
À chaque début de quinquennat, son redécoupage des périmètres ministériels. L’annonce de la composition du gouvernement d’Élisabeth Borne, le 20 mai, n’a pas dérogé à la règle.
Écologie et Territoires. Le changement le plus important concerne les politiques publiques de l’écologie des territoires et de l’énergie. Reste à savoir si ces politiques sont adaptables pour des territoires archipélagiques comme le nôtre à cause de l’éloignement et ne pouvant privilégier l’énergie nucléaire ? Certes une énergie plus « propre » et à faible coût que la France maîtrise bien. Et qui peut avantageusement, en lui conférant moins de dépendances d’approvisionnement, mais aussi politique (chantage économique) et écologiquement, remplacer les énergies fossiles plus polluantes. Chaque territoire a cependant sa vérité et les sources d’énergie qui lui sont les plus avantageuses. Pour notre archipel, la géothermie, le solaire, l’éolienne (sur terre et sur mer) … la bagasse et autres déchets végétaux, sargasse comprise (que notre ministre de la mer Justine Bénin gagnerait à récupérer en pleine mer, avant l’échouage sur nos côtes).
Le président Macron avait annoncé, au cours de sa campagne, sa volonté de laisser le pilotage de ces politiques « écologiques » directement au Premier ministre, assisté de 2 ministres “auprès”. En réalité, ce sont deux ministres de plein exercice qui traiteront le dossier en lien avec la Première ministre : Amélie de Montchalin, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (qui grimpe à la sixième place dans l’ordre protocolaire et quitte pour ce faire la tête du ministère de la Transformation et de la Fonction publiques). Et Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition énergétique, venue, elle, des ministères de Bercy. Pour les observateurs « avertis » Il faudra désormais analyser l’ampleur des conséquences administratives. La Première ministre n’a- t- elle pas, d’ores et déjà levé un coin du voile sur l’organisation administrative en annonçant la création d’un secrétariat général à la planification écologique. “Placé auprès d’elle”, il sera chargé de coordonner l’élaboration des stratégies nationales en matière de climat, d’énergie, de biodiversité et d’économie circulaire. Il “veillera à la bonne exécution des engagements pris par tous les ministères en matière d’environnement”, ont précisé les services de Matignon.
- Comme on le constate notre compatriote la député Justine Bénin , secrétaire d’Etat à la mer, nommée secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de la Mer le 20 mai 2022,ayant dans ses attributions entre autres (le contrôle de l’environnement marin et des pêches, la Modernisation et transformation de l’administration maritime – Stratégie mer et littoral et planification maritime – l’ innovation et lutte contre les pollutions marines. Territoires maritimes, littoraux et rayonnement Protection des espaces maritimes et connaissances – Énergies marines renouvelables et innovation–
Lutte contre les pollutions marines…), pourra pleinement à côté de la première ministre, porter sa pierre à l’édifice. Et sensibiliser au plus haut niveau de la décision, sur les spécificités de chaque territoire et particulièrement le nôtre !