La police de la pensée ou le terrorisme intellectuel est la pratique qui, au moyen d’arguments et de procédés intellectuels (publications, interventions médias, fake, déboulé, etc.), vise à intimider pour empêcher la formulation d’idées gênantes. Que les idées visées soient vraies, ou discutables.
Une perversion de la pensée.
Historiquement, Montaigne parlait de “tyrannie parlière“. Renan lui, de “tyrannie spirituelle”. Cette censure idéologique, ou police de la parole, vise à empêcher de parler de tout ce qui ne rentre pas dans les grilles de l’idéologie « dominante », et qui sera dénoncé comme étant un dérapage, une imposture, voire une perversion de la pensée.
Quand le ciel, après notre CHU, nos maisons, et les morgues, n’ont plus de place pour nos morts, la police de la pensée ne peut être une fin en soi. Cette radicalité, c’est de nos jours- pour quelques-uns- une opportunité pour favoriser et imposer ses propres idées et donc soi-même en tant qu’incarnation de ces idées. Le terrorisme intellectuel est donc lié à la question générale de la liberté d’expression. Une liberté qui relève d’abord de la responsabilité.
Le terrorisme intellectuel, ce sont les moyens que mettent en œuvre ceux qui savent très bien qu’ils ont tort, pour empêcher que les objections ne les atteignent pas. Ils n’ont pas d’autres méthodes. Qu’appelle-t-on terrorisme intellectuel, si souvent exercé à notre endroit, sinon le fait de vouloir déconsidérer une personne, une institution, et les réfuter par des non – arguments ?
Oui ! La police de la pensée est un système totalitaire. Mais d’un totalitarisme patelin, hypocrite, insidieux. Il vise à ôter la parole au contradicteur, devenu une bête à abattre. A abattre souvent sans que coule le sang : uniquement en laissant fuser des mots. Les mots de la bonne conscience. Les mots des grandes consciences. Les mots qui disqualifient. Qui tuent !
Les procédés utilisés.
Les procédés utilisés sont sans limites : menaces, fakes de la désinformation, déni du réel, déboulé…. Le terrorisme intellectuel est – ce donc, cette forme extrême et extrémiste de la confrontation des idées ? Parmi ces procédés nous en retiendrons quatre.
L’amalgame- L’argument de l’épouvantail- Les propos injurieux dont tous les arguments ad personam, ad hominem, possibles. L’exploitation de tabous.
La police de la pensée est susceptible de s’exercer dans tous les domaines : religion, sciences, syndicats, partis politiques, sport, mœurs, etc… Il s’exerce de même contre les idées évidemment justes. Parmi les procédés habituels qui sont au cœur du terrorisme intellectuel : l’emploi de sophismes, le relativisme, le polylogisme (l’opinion , les faits, ne compte pas. C’est l’ambition de celui, du ti mal, qui parle qui compte. C’est la diabolisation avec l’emploi de mot virus (“ultra-libéralisme“, “néolibéralisme“, kolonizé, assimilationniste, journaleux, ), etc…
Dans l’Hexagone comme chez nous !
Dans l’Hexagone comme chez nous, il existe plusieurs procédés de terrorisme intellectuel, utilisés aux seules fins d’éviter tout débat. Un classique consiste à mettre son adversaire sur le même plan que les Nazis, les esclavagistes, les kolonyalis. Chez nous, c’est selon. Il y a le classique d’assimilationniste, d’intégrationniste, de kolonyalis, de kapitalis, de pwofitan, de « petit bourgeois », de vendu ! De renégats !
La pensée unique est le fait de croire que ce qui est mis en commun est vrai parce que c’est mis en commun, sans pour autant chercher à savoir si l’intérêt général n’est pas oublié. La pensée unique en s’appuyant sur des médias complaisants, des systèmes en lyannaj, des peurs, impose des évidences en masquant les provenances. Destitution de l’intellectuel (demandeur de sens) en intellectuel des médias de l’audimat et du buzz
Quid de Roman Polanski affirmant que :« La politique, le journalisme, comme le syndicalisme, est éminemment facile. C’est pourquoi beaucoup de gens médiocres y accèdent » !
Ainsi une opinion parce que, imposée par un « savant » matraquage de désinformation, s’oppose à la circulation des valeurs. C’est là, de toute évidence, un facteur d’inertie pour l’esprit. Parfois une idée imposée polarise un esprit dans sa totalité. La police de la pensée est partielle, car elle prend parti pour le tout, mais elle est aussi partiale, car elle fait passer des intérêts particuliers pour l’intérêt général : elle inféode les esprits.
Face à cette pensée unique ?
Cette pensée unique, cette police de la pensée éteint tout débat contradictoire entre les citoyens. Elle assèche l’esprit critique des citoyens. Elle s’en prend aux médias responsables et aux citoyens éclairés attachés aux savoirs et aux valeurs humanistes, laïques et républicaines. Et à ceux qui s’insurgent vigoureusement et ouvertement contre les dangers de la pensée unique, devenue inique.
Entre l’immobilisme mortifère de la non – vaccination et la dynamique perfectible des vaccins et le refus des cimetières. Entre un temps qui doit se conjuguer au futur et les mythes. Inscrivons-nous dans le réel, là, ici et maintenant. Ne nous trompons pas. L’absence de sens peut conduire à un extrémisme inintelligent dévastateur !
Le terrorisme intellectuel est une mécanique totalitaire. Pratiquant l’injure, l’anathème, le mensonge, l’amalgame, le procès d’intention et la chasse aux sorcières, le hors sol. Il fait obstacle à tout vrai débat sur les questions essentielles qui engagent l’avenir.
Notre devise : Sur toute question ne reconnaître qu’un devoir qui est de rechercher toute la vérité, d’éventrer le complexe, sans aucun égard pour les puissants, les populistes ou les obscurantistes ! Marc-Aurèle a raison : « Qui vit en paix avec lui-même vit en paix avec l’univers » !
Notre conclusion
Osons penser et ce n’est point-là, une option jantiman optative. Mais un impératif. Ne pas vouloir bien penser- comme l’ensemble de la planète- favorable aux vaccins, ne serait-ce pas une maladie d’esprit de contradiction ? Un désordre de l’esprit ?
Mais les faits sont têtus, et vouloir les nier relève de la politique de l’autruche. Les médecins venus en renfort confirment les témoignages des praticiens locaux, ceux d’une médecine « de guerre », où les lits manquent, l’oxygène manque, où des patients sont privés des soins qu’ils nécessitent. Et chaque matin les animateurs à la radio ne savent plus trouver le temps de lire l’inflation des avis d’obsèques. C’est inacceptable. Il faut se battre.
Car c’est aussi quand c’est difficile. Kan biten la bandé, que c’est le temps d’aimer ! Ne dit – on pas d’ailleurs, qu’aimer, c’est « regarder et marcher ensemble dans la même direction ». Cela est parfois exigeant, car on s’implique, on s’expose. Ça nécessite une volonté aimante. De la positivité. Car, oui, c’est quand c’est difficile que c’est le temps d’aimer.
Aimer c’est aussi accepter d’être vulnérable.
C’est accepter d’être dans le tremblement, les questionnements, l’échange respectueux, mais qui n’interdisent pas l’action, le pragmatisme et l’espérance. On a besoin de l’autre. On choisit d’être vulnérable, patient, humble, conciliant face à l’autre, parce qu’on l’aime. Menm si’y pòkò dakò. Ainsi l’amour se vit et s’épanouit dans la liberté et la confiance mutuelle et réciproque dont elle est la base de tout lien significatif qui permet la croissance et le bien vivre ensemble.
L’amour de l’autre, ceux qui ont le sens du pays, c’est de se trouver un rythme commun, de se rejoindre et se comprendre. Dans toute une attitude qui permet une HARMONIE. Cela est dense, c’est puissant. Avec une portée, une exigence de Gwadloup doubout, ansanm, ansam, pour relever les défis et pou rivé a bout a viris la.