Mortalité en France du 1er mars au 20 avril.

Comparaison entre 2020 et 2019

Une comparaison par département du nombre de morts, toutes causes confondues, pour la période du 1er mars au 20 avril 2020 marquée par la pandémie du coronavirus avec la même période l’année précédente donne des résultats parfois inattendus.

Aucune différence n’est observée en Guadeloupe et dans le Puy-de-Dôme.

Une sous-mortalité est relevée dans 16 départements dont 3 d’outre-mer, la Guyane, la Martinique et la Réunion. Cette sous-mortalité atteint ou dépasse 10% dans 5 départements : la Dordogne, la Haute-Corse, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et la Guyane avec un record de 35%.

Tous les autres départements connaissent une surmortalité, ce qui ne surprend pas. Au niveau national, elle est évaluée à 27% par l’INSEE mais ce taux, comme toutes les moyennes, cache des réalités totalement différentes. La surmortalité dépasse ainsi 50% dans 15 départements. L’Oise, le Doubs, le Bas-Rhin et la Moselle enregistrent une augmentation des décès qui va de 55 à 63%. Pour les Yvelines, Paris, la Seine-et-Marne et, à égalité, l’Essonne et le Val d’Oise, ces taux sont respectivement de 73, 74, 82 et 99%. Les départements de la petite couronne autour de la capitale ont payé un lourd tribu avec une surmortalité de 104% (Val-de-Marne), de 122% (Hauts-de-Seine) et de 133% (Seine-Saint-Denis). Le triste record est toutefois remporté par le département du Haut-Rhin avec une surmortalité de 135%.

A méditer…mais, dans les départements qui connaissent une stagnation des décès ou une sous-mortalité alors que le virus y circulait, il semble bien que les mesures de confinement ont réduit l’exposition de la population à d’autres dangers que le virus qu’elles visaient directement.

                                                                     

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