Depuis le vendredi 4 mai les accès de l’hôtel de ville de Bouillante sont bloqués par le Syndicat Forces Ouvrières qui n’a au préalable présenté aucune plate-forme de revendication relative à son mouvement de grève.
Face à l’exigence des membres du syndicat qui ont souhaité ma présence immédiate ce même jour et compte tenu de mes obligations professionnelles, Gérard Cialec 2ème adjoint au maire ainsi qu’Edmonde Kali directrice en charge des ressources humaines, assurant l’intérim du DGS, ont été dépêchés sur les lieux. Un refus de discuter leur a été opposé.
Le lundi 7 mai, au matin, des négociations ont étés menées au Centre Communal d’action sociale de la ville, conformément aux exigences des représentants syndicaux qui ont catégoriquement refusé de libérer les accès de la mairie.
10 points ont été présentés, devant mon refus d’entamer les négociations sans un ordre du jour établi.
Aussi, les points suivants ont été abordés (parmi eux des engagements pris antérieurement avec la CGTG et en cours d’application) :
– Situation de 3 agents syndiqués FO (3 points)
– Discrimination syndicale
– Augmentation des quotas horaires
– Revalorisation des carrières
– Déplacement des agents sans concertation préalable
Ainsi, après 9 heures de discussions, estimant que les négociations ont bien avancé, j’ai demandé à la délégation syndicale d’ouvrir les portes de l’hôtel de ville, ce vendredi 11 mai, afin de permettre aux services de fonctionner, dans l’intérêt des administrés d’une part et d’autre part aux fins de récupération des différentes pièces réclamées.
Malgré mes nombreuses relances, il n’a été donné aucune suite à ma requête si ce n’est un refus.
Les négociations n’ont malheureusement pas repris.
Je tiens à souligner les efforts consentis et ma volonté d’arriver à un consensus afin d’éviter que survienne une situation de blocage telle qu’existant aujourd’hui.
Bouillante, le 11 mai 2018
Le Maire,
Thierry ABELLI