Les conseillers généraux plébiscitent une santé financière au service des besoins quotidiens des guadeloupéens.
Réunis en séance plénière ce mercredi 11 juin 2014, les conseillers généraux ont voté à l’unanimité le compte administratif 2013 d’un montant de 66,8 M€ et le budget supplémentaire 2014 d’un montant de 202,2 M€. Un budget supplémentaire destiné majoritairement aux actions d’insertion et de solidarité (+21 M€) et au renforcement de la politique de grands travaux dans des domaines tels que les travaux routiers (+12 M€) et pour les bâtiments départementaux, ou encore les collèges (+13 M€).
Par ailleurs, dans le droit fil de l’action volontariste menée par la collectivité départementale dans le dossier de l’eau depuis la table ronde du 21 septembre 2012, les conseillers généraux ont mandaté Jacques Gillot en qualité de facilitateur afin de prendre l’attache de l’Etat, de la Région, des communes et des communautés d’agglomération concernées afin d’étudier les voies et moyens d’une sortie de crise dans le contentieux qui oppose le SIAEAG à ses débiteurs et créanciers.
En outre, l’assemblée départementale a décidé de renforcer sa contribution au plan d’action contre le Chikungunya (dans le cadre duquel elle s’est d’ores et déjà mobilisée en effectuant des travaux de déboisement, de dévégétalisation et d’amélioration de l’assainissement pluvial pour un montant de 400 000€ dans les collèges d’une part, et en menant une campagne de communication en direction des personnes âgées d’autre part), notamment en mettant des répulsifs et insecticides à disposition des personnes âgées placées en établissement. Il est, par ailleurs, à noter que le Président Gillot participera tout prochainement aux côtés de l’ARS, de la Préfète de Région et du Président du Conseil Régional à une réunion de crise sur l’évolution de l’épidémie et ses conséquences.
Enfin, les élus départementaux ont débattu de la réforme territoriale actuellement en gestation au niveau national. La majorité des intervenants s’est prononcée en faveur de la mise en œuvre d’une évolution des institutions davantage conforme aux enjeux de développement du territoire guadeloupéen et favorisant la mise en place des politiques publiques plus cohérentes et efficaces dans le cadre d’une assemblée unique.