Concert très applaudi à l’ARTCHIPEL samedi 11 mai

Le « FARINELLI créole », Fabrice di Falco, sopraniste, accompagné d’un quatuor à cordes (Amanda Favier violon, Anne Ménier violon, Cécile Grenier alto et Ingrid Schoenlaub violoncelle) et d’une pianiste, Lydia Jardon, a enchanté les spectateurs de la scène nationale.

Tout, il peut tout interpréter et le fait avec un plaisir communicatif et une aisance sidérante. Des airs de castrats, des chants sacrés comme le Salve Regina de Pergolèse, ou le Stabat Mater de Vivaldi mais également une berceuse du Chevalier de Saint-Georges et même du jazz  comme Sommertime de George Gershwin ont empli la salle.

Il dit aimer  la musique baroque et ses ornementations autant que le jazz et ses improvisations. Barbara Hendricks a été pour lui un modèle et une  bonne fée. Un modèle en lui révélant que l’on pouvait être noir et chanter le classique. Une bonne fée  en acceptant  de le rencontrer et de l’auditionner lors d’un concert en Martinique ; elle remarqua la particularité de sa voix et l’encouragea à  s’engager dans cette carrière étroite et difficile.

Comme elle a eu raison… Ce jeune homme, né en Martinique en 1974, est un prodige ; il lui a fallu 5 ans (au lieu de 10 normalement)  pour décrocher le premier prix au Conservatoire de Paris !

Heureux furent celles et ceux qui ont pu le voir et l’entendre pour son 1er déplacement en Guadeloupe. Ils n’oublieront ni ce moment magique ni cette voix d’exception  ni le personnage charismatique qui la recèle.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp

Derniers actualités

Retour en haut