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Basse-Terre, le 3 mars 2011 – Le président de la Région Guadeloupe, Victorin LUREL, prend acte de la décision solitaire de la ministre chargée de l’Outre-mer, qui a annoncé un redécoupage cantonal a minima en Guadeloupe qui comptera 45 conseillers territoriaux, au lieu des 43 prévus dans la loi portant réforme des collectivités territoriales, dont le tableau de répartition des effectifs a été annulé par le Conseil constitutionnel.
Victorin LUREL observe que cette décision est le résultat d’une « concertation » entre Mme Marie-Luce PENCHARD, ministre chargée de l'Outre-mer et Mme PENCHARD Marie-Luce, conseillère régionale d’opposition, seule élue guadeloupéenne finalement présente à une réunion convoquée à la hâte ce jeudi à Paris.
Le président de la Région Guadeloupe rappelle que la ministre, par un courrier envoyé le lundi 28 février, cachet de la poste faisant foi, avait convié les élus guadeloupéens à une réunion de travail et d'échanges sur le nombre de conseillers territoriaux devant résulter du futur redécoupage cantonal. Cette réunion devait avoir lieu en présence de Brice HORTEFEUX qui n'était pourtant plus ministre de l'Intérieur au moment de l'envoi du courrier.
Le jour même, Victorin LUREL, président du Conseil régional, Jacques GILLOT, président du Conseil général et René NOEL, président de l'Association des maires, demandaient le report de cette réunion inutilement précipitée, à une date plus opportune après les cantonales, afin que cette question n'interfère pas dans la campagne en cours. Le mercredi 2 mars, Olivier MAGNAVAL, directeur de cabinet de la ministre, a refusé cette demande de report et décidait de maintenir la réunion à la date prévue, signe de la volonté du gouvernement de passer en force.
Victorin LUREL ne peut que déplorer la curieuse conception unilatérale de la concertation adoptée par la ministre chargée de l’Outre-mer.
