Jacques GILLOT
Sénateur de la Guadeloupe / Président du Conseil Général
Communiqué de presse
Paris, le 18 mai 2010
Loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche : Jacques GILLOT interpelle le ministre de l’agriculture sur l’urgente nécessité de prendre en compte les spécificités de l’outremer
Jacques GILLOT participe depuis hier aux débats du Sénat dans le cadre de l’examen du projet de texte de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche. Rappelons qu’un débat d’orientation sur ce même sujet, organisé par le Sénat le 28 avril dernier, n’avait pas permis d’apporter au sénateur Georges Patient les réponses aux préoccupations spécifiques à l’outre-mer.
Pour le sénateur Jacques GILLOT, s’exprimant en son nom et en celui des sénateurs ANTOINETTE, PATIENT (de la Guyane) et LISE (de la Martinique), traiter les spécificités des territoires ultramarins par voie d’ordonnance, comme l’entend le Gouvernement, est inacceptable d’autant qu’un diagnostic a été posé et que des solutions ont été préconisées bien en amont ; des mesures qu’il est nécessaire de prendre, selon lui, dans les meilleurs délais pour les agriculteurs ultramarins.
En effet, Jacques GILLOT demande que la France s’engage pour les outre-mers, tant au plan national qu’européen, à défendre l’agriculture et la pêche qui sont des secteurs cruciaux pour leurs économies s’agissant particulièrement de l’accord européen de libre-échange que doit entériner la Commission Européenne avec le Pérou et la Colombie, qui constitue une menace grave pour nos principales productions agricoles : les cultures maraîchères et vivrières, le sucre, le rhum et la banane, secteurs cruciaux pour nos économies.
Rappelons que malgré des diagnostics très précis concernant les difficultés rencontrées sur les territoires d’outremer et des solutions qui ne demandent qu’à être appliquées, le Gouvernement n’a été en mesure d’apporter aucune solution notamment sur la problématique de la pollution des sols (avec le chlordécone aux Antilles et le mercure en Guyane).
C’est le sens des amendements que le sénateur GILLOT portera au nom de ses collègues à l’occasion de l’examen de ce texte.